Alain Giresse : « On a frôlé la catastrophe avec Bordeaux, et je ne sais pas si maintenant ça sera rattrapé, car ce n’est pas évident »

    Sur Europe 1, Alain Giresse a réagi au fait que désormais, comme pour les Girondins de Bordeaux, la moitié des clubs de Ligue 1 rachetés, le sont par des propriétaires étrangers.

    « On ne peut pas aller contre le mode de fonctionnement, ce qui se fait et se pratique, avec la venue d’investisseur étrangers. Ce n’est pas au niveau français que ça peut se produire, sauf Rennes avec François Pinault, qui est vraiment un investisseur français… On ne peut pas aller contre. Le problématique qui peut se poser dans ce genre de situation, et Bordeaux l’a vécu avec ce fonds d’investissement qui imaginait je ne sais pas quoi, gagner beaucoup d’argent… Tout d’un coup, quand ils ont vu que ce n’était pas le cas, ils ont tout arrêté. On a frôlé la catastrophe avec Bordeaux, et je ne sais pas si maintenant ça sera rattrapé, car ce n’est pas évident. Voici l’exemple en tout cas malheureusement qui peut intervenir. Ces gens-là n’ont aucune attache avec le club en ce qui concerne son origine, ce qu’il représente dans une région, ce qui fait que cela peut être la catastrophe. Voilà le danger qui peut se présenter dans ce genre de situation même si on sait que les fonds qui peuvent être amenés sont toujours intéressants. C’est pour ça que même à Lyon, que le repreneur cherche tout d’un coup de l’argent… Alors, il achète ce club très cher, et tout d’un coup il a besoin d’argent pour le faire tourner… Pas évident ».

    Retranscription Girondins4Ever