Philippe Fargeon : « Bellinzone ? Je gare ma voiture au centre-ville et si je ne mets pas de pièce dans l’horodateur, j’ai la police municipale qui met de l’argent pour moi… »
Pour Le Podcast des Légendes, l’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux, Philippe Fargeon, s’est remémoré son passage dans le club suisse de Bellinzone, qu’il fit monter en première division.
« On monte en première division, et c’est la folie, l’engouement… Je suis là depuis quelques années, je suis connu, je parle italien, les gens me connaissent… Je gare ma voiture au centre-ville et si je ne mets pas de pièce dans l’horodateur, j’ai la police municipale qui met de l’argent pour moi… Je vis une période exceptionnelle à 21 ans. Je me vois déjà rester, finir ma carrière à Bellinzone, rester toute ma vie là-bas, devenir un vrai suisse-italien… J’ai appris le dialecte de là-bas ».
Etant jeune à cette époque, comment a t-il vécu cela ?
« J’ai eu une très bonne éducation et je sais d’où je viens. Je ne voulais pas décevoir ceux qui m’ont accompagné. Donc je suis sérieux, je ne fais aucun abus, je m’entraine, je joue, et je joue le championnat suisse… Je suis conscient de ce que j’ai, et je fais tout pour le mériter ».
Pendant cette période, quel fut son premier vrai achat ?
« L’argent n’a jamais été ma priorité, c’est dommage (sourire)… Après, ma première grosse acquisition ? Je me suis acheté une Golf cabriolet, blanche, la white spécial. J’étais tout content… Mais en Suisse, les voitures neuves n’étaient pas chères, surtout les voitures allemandes. Ça a été mon premier achat, parce qu’il fallait aussi que je fasse les 400 kilomètres pour aller chez mes parents ».