Philippe Fargeon : « Gernot Rohr avec Jean Tigana ou Jean-Christophe Thouvenel, ce n’était pas les meilleurs amis du monde »

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    Pour Le Podcast des Légendes, l’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux, Philippe Fargeon, s’est exprimé sur sa cohabitation avec José Touré ou encore Zlatko Vujovic, lors de sa première saison au FCGB.

    « Alors, Zlatko n’a jamais été jaloux de moi. C’est important parce qu’il avait ses qualités, et il n’était pas jaloux que je lui vole la vedette etc… José, il s’en foutait. C’est quelqu’un qui était assez individuel, mais il s’en foutait. Il pouvait être assez lunatique aussi, donc très adorable un jour, très agréable, et derrière faire la gueule sans que l’on sache pourquoi. Les autres m’ont tous soutenu parce que je n’étais pas le méchant garçon, je ne faisais pas d’histoires, j’étais là pour mettre un peu d’ambiance dans les vestiaires aussi… J’avais une répartie qui me permettait d’être apprécié. Je n’ai jamais eu vraiment de problème, en tout cas pendant cette année-là avec les joueurs. J’étais arrivé, je gagnais tout, ils étaient contents… On était une équipe. On n’allait pas forcément manger ensemble le soir. Il y avait des joueurs qui ne s’encadraient pas. Je pense par exemple que Gernot Rohr avec Jean Tigana ou Jean-Christophe Thouvenel, ce n’était pas les meilleurs amis du monde. Mais ils se battaient tous les uns pour les autres sur le terrain. Une équipe ».

    Lui, avait-il des accointances avec des joueurs ?

    « Moi, j’étais bien avec tout le monde, en fait. Je m’entendais toujours mieux avec un gardien, Dominique Dropsy bien sûr, parce que c’était cette sensation, cette science du but, qui faisait que… Mais je m’entendais bien avec tout le monde, je n’ai jamais eu de problème avec personne. L’entraineur, s’il ne voulait pas me faire jouer, il ne me faisait pas jouer, mais personne n’allait prendre ma place dans mon style. S’il me remplaçait c’est parce qu’il allait changer de système de jeu et qu’il ne voulait plus un buteur, mais peut-être un attaquant qui jouait plus dos au but… Je n’ai jamais eu de problème de concurrence à ce moment-là, parce que je marquais ».

    Retranscription Girondins4Ever