Maxime Poundjé a retrouvé Gustavo Poyet

    Cela fait désormais de très nombreux mois que Maxime Poundjé est sans club. L’ancien latéral gauche des Girondins de Bordeaux a, ces derniers jours, retrouvé son ancien coach en Gironde, celui qui lui a probablement fait le plus confiance et qui l’a le mieux cerné : Gustavo Poyet.

    « J’étais avec notre crack Gustavo Poyet ! Quel homme ! Merci beaucoup pour tout, coach. Gustavo Poyet est le coach qui a ramené notre mythique club au scapulaire des Girondins de Bordeaux en Europe lors d’une seconde partie de saison en 2017 – 2018 aussi folle que passionnante. Grande Gustavo ! L’équipe s’est régalée, le groupe s’est régalée, le peuple girondins s’est régalé. Merci coach ! Bon courage pour la suite des qualificatifs au championnat d’Europe avec la Sélection Grecque ! ».

    Les deux hommes sont ensuite allés manger au Carioca Restaurante.

    L’actuel sélectionneur de la Grèce avait réussi à faire de Maxime Poundjé un joueur de football plus juste et plus concentré sur toute une rencontre, en l’utilisant surtout plus sur ses qualités que ses défauts. Il expliquait également qu’il avait fait un travail mental avec lui, basé sur la confiance.

    « Personne n’aimait Maxime Poundjé. Mais avec moi, Poundjé avait un rôle. Il connaissait son rôle parfaitement. Quand je faisais jouer Poundjé, j’avais une relation avec lui : ‘Poundj’, j’ai besoin que tu fasses ça, ça, parce que le mec qui joue sur ton côté il est comme ça’. Et lui le disait ‘pas de problème’. Il était là. Pour moi, et pour l’équipe, il était magnifique […] On avait besoin de mental, de cœur. Le club voulait un arrière gauche tous les six mois. Je suis arrivé en janvier, et on me disait déjà ‘on va prendre un arrière gauche’. Pareil l’été… On a regardé les matches de ces joueurs avec mon adjoint, et on disait ‘oui, il est pas mal, mais il n’est pas meilleur que Poundjé’. On connaissait Poundjé, on savait comment sa tête marchait, on savait ce qu’il allait bien faire et peut-être ce qu’il allait manquer. Le nouveau joueur, on ne le connait pas, si ça se trouve il est malade, il a des problèmes chez lui, on ne sait pas. Et Poundjé, on le connaissait bien. C’était plus facile de travailler. L’idée était de connaitre les joueurs, et on les connaissait tous »