Brecht Dejaegere explique pourquoi il n’a pas signé à Bordeaux

    (Photo by Romain Perrocheau/FEP/Icon Sport) – Photo by Icon sport

    Comme vous le savez, Brecht Dejaegere a décidé de rejoindre le Charlotte FC, club de MLS. Annoncé aux Girondins de Bordeaux en cas de montée de ceux-ci en Ligue 1, le belge s’est expliqué sur son choix de club en exclusivité sur LesViolets.Com.

    « J’ai pris le temps pour prendre la bonne décision. Ma femme est enceinte, il fallait qu’on prenne un temps de réflexion. En mai, quand Charlotte est venu aux renseignements, on ne se sentait pas trop à l’aise de partir là-bas. J’ai demandé à mon agent un club en Belgique ou en France. Anderlecht m’a contacté, mais c’était un peu compliqué. Al Jazira aux Émirats arabes unis aussi, mais Charlotte est revenu dans la course et j’ai finalement décidé d’accepter leur offre. Ils ont fait un effort financier. En France, Metz ou encore Reims se sont intéressés à mon profil. Mais je me suis dit qu’en Ligue 1, c’était Toulouse ou rien […] Bordeaux ? Je me sentais très bien à Toulouse, j’ai reçu un nombre impressionnant de messages de supporters sur les réseaux, c’était fou. Je me sentais chez moi et très apprécié ici. Après tout ce que j’ai fait pour Toulouse… Je suis un mec fidèle. Je n’ai connu que trois clubs en 14 ans de carrière, ça veut dire quelque chose. J’ai essayé d’écrire une belle histoire avec le TFC. Les supporters ont fait beaucoup pour moi, donc j’ai fait quelque chose pour eux. Au début, la proposition de Toulouse était d’un an, j’en voulais deux. Le foot aujourd’hui, c’est compliqué et l’âge est à prendre en compte. Je ne voulais pas que tout ce que j’ai fait pour Toulouse tombe aux oubliettes et lire des “Bibiche, tu vas à Bordeaux, casse-toi”. J’ai été si bien accueilli au Stadium… Je sortais d’une saison difficile à La Gantoise. Le TFC et ses supporters m’ont relancé. Quand je sens l’amour autour de moi, je peux faire beaucoup. Je suis un bon joueur, mais avec l’amour je peux être un très bon joueur. Je l’ai senti de suite à Toulouse.”