Mathieu Valbuena : « Pourtant, en tant que bordelais, Marseille… »
Dans L’Equipe, Mathieu Valbuena expliqua comment il réussit à surmonter les étapes de sa carrière, en passant par son départ des Girondins de Bordeaux, jusqu’à ses années à Marseille, son retour à Lyon, ou les affaires extra-sportives.
« C’est vrai que, surtout dans le foot, ce n’est pas un long fleuve tranquille. Encore plus dans les clubs où j’ai joué… En tout cas, je n’ai pas choisi la facilité. Quand je suis parti de Libourne, j’avais Rennes, Dijon, Marseille… Pourtant, en tant que bordelais, Marseille… (rires). C’est compliqué. Quand j’ai signé, c’était Pape Diouf, il m’avait dit ‘tu sais mon petit, quand tu signes un an, c’est comme si tu en signais dix ailleurs’. Je me suis dit qu’il était fou… J’ai fait huit saisons. J’ai eu des moments difficiles où parfois je pleurais tout seul, ça a été compliqué. Mais ce qui a fait ma force, je l’ai déjà dit et je le redis encore une fois, c’est la passion du foot. Tous les problèmes que j’ai pu avoir, que ce soit extra-sportifs ou même à l’intérieur du club, à partir du moment où j’étais sur un rectangle vert, j’oubliais tout… […] Quoi qu’il arrive, ce sont des batailles, ça te forge le caractère, dans le sport comme dans la vie ».
Tout ce qui ne l’a pas tué l’a rendu plus fort, en quelque sorte.
« Moi, j’ai tout eu (rires). C’est vrai que des fois aussi, on commet des erreurs, mais c’est normal, c’est le processus. Mais je me suis toujours réfugié dans le travail. A Marseille, il faut s’imposer, pareil dans le club ennemi à Lyon… Quand tu as des problèmes extra-sportifs aussi et que c’est compliqué… L’épisode de la sextape, c’est pour ça que je n’ai plus été rappelé en équipe de France. C’est un très grand regret, je l’ai très mal vécu, car l’Equipe de France c’est quelque chose d’incroyable, de jouer pour ton pays… Mon retour à Marseille aussi… C’était compliqué de retourner des situations, mais j’ai réussi à m’imposer partout où je suis passé, c’est ça aussi l’important. Je pars du principe que quand tu donnes tout, que tu travailles… J’ai réussi dans tous les clubs où je suis passé ».