Alberth Elis est, depuis la fin de saison dernière et l’échec cuisant de son prêt à Brest, au Honduras. Ayant disputé la Gold Cup, il se blessa en égalisant dans les dernières minutes d’un match avec le Honduras face au Qatar. Le verdict fut sans appel : fracture du bras, nécessitant une opération, et une indisponibilité de quatre à six semaines.

Résultat, les Girondins de Bordeaux l’ont autorisé à se soigner sur place, et à se préparer physiquement, dans les conditions d’un bras en rééducation. Lors d’une conférence de presse hier, l’international hondurien a donné la date de son retour en France. Ce sera la semaine prochaine.

« Oui, je reviens la semaine prochaine en France, j’ai un contrat avec Bordeaux, je rejoins l’équipe et j’espère avoir récupéré à 100%, le plus vite possible. Il y avait une fracture, donc le temps pour que l’os s’unisse est le même, il faut attendre six semaines, deux mois, je vais bien ».

Si le joueur espère que sa blessure sera vite de l’histoire ancienne, c’est parce qu’il espère quitter la Gironde, évidemment, d’autant que ce serait aussi l’idée des dirigeants bordelais. Sans oublier le fait qu’en septembre, il y aura des matches de la Concacaf Nations League, où le Honduras, dirigé par Reinaldo Rueda, ouvrira le bal contre la Jamaïque.

« J’espère y arriver, l’important est d’être à cent pour cent, de récupérer pour tout ce qui viendra dans le futur. Nous connaissons tous la capacité et tout ce que notre sélectionneur a fait, je suis confiant, nous allons atteindre nos objectifs et les choses vont bien se passer ».