Emery Taisne : « La réflexion aujourd’hui c’est de prendre un numéro un bis, ou un vrai numéro un »

    Soyons très clairs. Rafał Strączek ne peut rien faire, ou presque sur les trois buts. Il n’y est pour rien si on laisse frapper Henri Saivet de 25 mètres et que cela finit en pleine lucarne (ballon qu’il touche tout de même par ailleurs). Il ne peut rien – même s’il se couche tout de même trop vite – si Harisson Marcelin se fait prendre dans la profondeur, de vitesse, et physiquement par George.  Il ne peut rien si ce même Harisson Marcelin ne ferme pas le premier poteau sur le centre qui amène le troisième but palois (ballon qu’il touche également à bout portant). S’il a pris trois buts qui ne sont pas de son fait, Rafał Strączek n’est en rien responsable sur ceux-ci. Pour autant, s’il n’est pas responsable, il n’a pas non plus été décisif sur ce match.

    L’on savait que la réflexion quant à un portier planait telle une épée de Damoclès au-dessus de sa tête sur les premières rencontres de cette saison de Ligue 2. Aujourd’hui, l’on apprend par L’Equipe que la réflexion est toujours en cours.

    L’on peut évidemment faire la remarque que Bordeaux s’y prend tard pour un poste aussi important, mais à la décharge des dirigeants bordelais, Bordeaux a également des contraintes en ce qui concerne la masse salariale, comme le fait remarquer le journaliste L’Equipe Emery Taisne.

    « La réflexion concernant le recrutement d’un gardien est toujours d’actualité aux Girondins. Il  ya des discussions autour du profil souhaité. Concernant la question du timing, c’est plus complexe que ça. Les Girondins peuvent pas faire n’importe quoi au niveau  de la masse salariale. Et c’était acquis qu’ils ne bougeraient pas sur ce poste tant que Gaëtan Poussin était là, pour pas prendre le risque de se retrouver avec son salaire sur les bras s’il n’était pas parti. La réflexion aujourd’hui c’est de prendre un numéro un bis ou un vrai numéro un ».

    Il reste encore du temps.