Philippe Etchemendy : « J’ai trouvé Zuriko Davitashvili vraiment très très en-dedans. Son attitude était très surprenante sur ces phases-là »
Sur France Bleu Gironde, dans l’émission 100% Girondins, Philippe Etchemendy, entraîneur, a réagi au fait que l’apathie des joueurs des Girondins de Bordeaux à la perte de balle aurait pu venir au manque de connaissance des bordelais entre eux.
« Oui et non. Oui parce qu’obligatoirement, les joueurs se découvraient. Jérémy Livolant n’avait que dix jours de vie commune avec le groupe, donc évidemment que ça joue, mais je ne trouvais pas malgré tout à la perte de balle l’équipe déséquilibrée, bien au contraire. Je trouve qu’on était plutôt bien organisés, et prêts à empêcher ces phases de transition rapides. Pour moi, c’était plus des attitudes individuelles qui ont fait qu’on ne faisait pas les efforts, ou il manquait un déclencheur, quelqu’un qui à un moment donner aurait pu houspiller les garçons en leur disant ‘c’est bien avec ballon, mais sans ballon il va falloir s’y mettre un petit peu’. Pour moi, l’image de ce que je dis, c’est Zuriko Davitashvili, qui est un joueur souvent très dynamique et très volontaire sur ces phases-là, et que j’ai trouvé vraiment très très en-dedans. Son attitude était très surprenante sur ces phases-là ».
Yon Ecenarro réagit également à cela.
« Par rapport à l’apport défensif des attaquants, c’était essentiellement pour moi Zuriko Davitashvili qui était dans un jour sans. Il n’a ni attaqué, ni défendu. Il était absent. Ça s’est passé de son côté aussi… Danylo Iganento était également derrière lui dans un jour sans, où il a gagné 0 duel. Bon, ça veut dire que Marcelin et Michelin ont pris des vagues, ça peut s’entendre… Mais je trouve que les autres, Livolant, Weissbeck, Cassubie, ont essayé à la perte de balle de venir, mais c’était scolaire, ça manquait d’intensité et d’impact. C’était criant. On s’est fait prendre par l’impact, par l’envie. Quand tu vois qu’il y a une action de jeu où Henri Saivet prend un ballon de la tête entre Ignatenko et Cassubie, voilà… Ce n’est pas une question de détente, mais de volonté d’aller chercher la balle. Moi, j’étais effaré au niveau aérien de la manière dont on s’est fait manger, notamment les milieux de terrain, Marcelin aussi. Ce n’est pas juste un problème de joueurs qui ne savent pas jouer un ballon de la tête, c’est parce que tu n’es pas en bonne position, parce que tu manques d’un peu d’impact. Pau a joué un derby, nous non ».
Visiblement, Zuriko Davitashvili semble connaitre un deuil personnel ces derniers jours, sans que l’on en sache plus.