Olivier Pickeu : « Il y a un pourcentage pour les Girondins de l’ordre de 25% »

    (Photo by Christophe Saidi/FEP/Icon Sport)

    En juillet 2017, arrivait de l’En Avant Guingamp Alexandre Mendy, attaquant souhaité par Jocelyn Gourvennec, aux Girondins de Bordeaux. L’avant-centre avait été transféré contre 600000€ et arrivait en joueur de complément. Au moment où il commençait à saisir sa chance, il se fit malheureusement les croisés, et n’eut ensuite pas réellement sa chance avec les entraineurs suivants.

    Prêté ensuite à Guingamp ou encore Brest, c’est finalement libre, Bordeaux l’ayant libéré de son contrat, qu’il rejoignit le Stade Malherbe Caen en octobre 2020, en échange cependant d’un pourcentage sur la prochaine vente. Il y a quelques jours, Grenade proposait 4.5 millions d’euros pour s’attacher ses services, mais l’offre a été déclinée. Alors que l’on pensait que Bordeaux avait un pourcentage à la revente de 20%, Olivier Pickeu, le Président du SMC, a confié à France Bleu que c’était en fait un peu plu.

    « Il y a un pourcentage pour les Girondins de l’ordre de 25%. Je l’avais récupéré libre, si vous vous souvenez, des Girondins. Et dans la contrepartie financière d’un transfert libre, il y avait un pourcentage qui leur aurait été reversé. Donc je suis désolé. La décision était de garder Alexandre et puis surtout la volonté d’Alexandre est de rester dans le projet. Je crois que c’est exceptionnel dans une situation où tous les joueurs ont plutôt envie de voir si l’herbe est plus verte ailleurs. Il a démontré un attachement incroyable au Stade Malherbe. Et évidemment, ça, ça me remplit de joie. Mais pas seulement le président que je suis mais tous les amoureux du club ».

    Un jour auparavant, dans Ouest-France, il avait également mis en avant l’ex-attaquant des Girondins.

    « J’étais vraiment inquiet mais je dois remercier et féliciter le comportement incroyable du joueur depuis sa prolongation de contrat. Quand on s’est réengagé ensemble, il m’a dit qu’il se sentait bien chez nous et que malgré les sollicitations, il voulait être ici. Il a refusé plusieurs offres et même si certains marchés restent ouverts, le joueur a été assez clair et rapide dans sa décision. Tout ce qui a fait notre réussite à Angers, c’est que nos cadres sont restés dans le projet. Cela nous permettait de gagner du temps sur l’intégration des autres joueurs. Alex Mendy va attaquer sa quatrième saison à Caen. C’était ma première recrue quand je suis arrivé ici […] J’avais dit à Alex (Mendy) que tout ce qu’il lui manquait pour lancer sa carrière, c’était de la stabilité. Pour moi, il n’en avait jamais eu alors qu’il avait un potentiel. Où sa décision de rester peut me surprendre, c’est que cela arrive rarement avec des avants-centres. Sa famille est épanouie, il est en train d’écrire une page de l’histoire du club à sa façon, alors qu’on va fêter nos 110 ans. Il vient de détrôner Mathieu Duhamel et Xavier Gravelaine (au classement des meilleurs buteurs de l’histoire du club). Moi, ça me parle. Quand il est arrivé, sous Pascal Dupraz, j’étais plutôt à la grille, à la sortie de l’entraînement, pour qu’il n’y ait pas de problèmes avec les supporters. Aujourd’hui, c’est « Mendy on fire », des tee-shirts à son effigie, des courriers que l’on reçoit pour ne pas le laisser partir. Lui, il fait une déclaration d’amour en refusant la Serie A et la Liga espagnole. Pour tous ceux qui ont joué au foot, ce n’est pas rien ».

    (Photo by Maxime Le Pihif/FEP/Icon Sport) – Photo by Icon sport