Laurent Brun : « Cette insouciance, je trouve qu’elle est manquante »
Dans Bordeaux Le Mag, le journaliste Laurent Brun a répondu à la question de savoir si du fait qu’il y ait moins de jeunes issus du centre de formation dans les onze cette saison, l’équipe avait moins d’insouciance.
« Possible aussi que ce vent d’insouciance manque, oui. C’est vrai qu’il y avait quand même une émulsion, une émulation aussi. On voyait ces gamins, c’était bien. J’entends bien que sur la durée, on ne puisse pas fonctionner comme ça tout le temps. On a pris des joueurs confirmés, et on a vendu deux joueurs aussi pour l’aspect financier et économique du club. Malcom Bokélé est resté, tant mieux pour le club sportivement. Il y aura peut-être une seconde vague de départs en janvier. Mais il est là, il va faire du bien au collectif. C’est possible en tout cas que l’insouciance soit manquante. Après Bordeaux est attendu, parce que Bordeaux est toujours attendu. Mais l’année dernière, les adversaires ne connaissaient pas les joueurs. Ça a été la surprise. Aujourd’hui, le jeu de Bordeaux est connu de tout le monde. Et les joueurs qui ont rejoint les Girondins de Bordeaux, sont connus aussi. On sait comment joue Gaétan Weissbeck, on sait comment joue Jérémy Livolant, Zuriko Davitashvili et Alexi Pitu aussi… Christophe Pélissier l’a dit qu’il avait ciblé ça, et c’est normal, c’est le travail des techniciens. On entend toujours ça dans les conférences de presse d’après match de la part des coaches adverses. Bordeaux, ça reste le grand favori sur le papier, et les gens en face se préparent en conséquence, c’est normal. Mais cette insouciance, je trouve qu’elle est manquante. Cependant, je trouve que Zuriko Davitashvili a apporté de la fraicheur sur ce match, Clément Michelin aussi… Cela reste insuffisant encore, c’est trop peu. J’ai trouvé que ce collectif était au ralenti, en mode diesel ».