David Guion : « Au bout du bout, c’est ce qui nous a coûté la montée »
L’entraineur des Girondins de Bordeaux, David Guion, est passé en conférence de presse d’avant match face à Grenoble. Le coach bordelais a répondu à la question de savoir s’il payait sa communication aujourd’hui concernant le projet de jeu, et les chiffres dans le domaine offensif, qu’il souhaitait pour cette saison 2023-2024.
« Rappelez-vous, on était partis du constat qu’on était très solides, et qu’on avait marqué 51 buts, et donc que malheureusement on n’en avait pas marqué assez… Car au bout du bout, c’est ce qui nous a coûté la montée, que ce soit à Quevilly où on a tapé deux fois les poteaux, et à Annecy. On ne marque pas sur ces deux matches. On nous reprochait, à juste titre, de ne pas tenir assez bien le ballon au milieu, notamment sur nos temps un peu plus faibles, qu’on ne mettait pas assez de possession. Je trouvais normal qu’on essaye de résoudre ce problème, d’où le recrutement de Gaétan, Pedro, Vipi… Pour avoir cette idée de tenir un peu plus le ballon et de l’amener là-haut dans de meilleures conditions. C’est ma responsabilité de dresser ce constat-là et d’essayer d’y remédier. Que je l’annonce en début de saison, ça me parait aussi logique. J’ai été très transparent, c’est pour ça qu’on a recruté ces joueurs-là. C’est pour ça qu’on a recruté Gaétan, pour qu’il puisse prendre le jeu à son compte, mettre les attaquants dans de bonnes dispositions, et les autres joueurs offensifs aussi dans ce schéma. Il n’y a pas de regrets. Maintenant, c’est beaucoup de travail. On l’a décelé par moment en phase de préparation. On voit bien que lors des amicaux, il y a un peu plus de liberté chez certains peut-être, et ils se lâchent davantage. Les garçons sont plus libérés. Je pense que mes joueurs doivent évoluer avec cette sérénité et ce calme pour être relâchés dans les 30 derniers mètres, et pouvoir tenter, prendre des initiatives et avoir le geste juste. C’es là-dessus qu’il faut qu’on avance. On travaille dessus. On les met devant le but, on bosse et on a envie le week-end de voir des choses, c’est une certitude ».