David Guion : « Vous voulez que ce groupe soit déjà au top, mais il faut qu’il se crée ce vécu. Les sifflets, ce genre d’épreuve, ça va les faire grandir »
En conférence de presse d’après match, l’entraineur des Girondins de Bordeaux, David Guion, a été interpellé sur le « creux » dans le contenu du jeu entre le premier match à Pau, et le match à Grenoble. Pour le coach bordelais, qui refait l’historique complet, il n’y a pas eu de creux.
« Non, il n’y a pas eu de creux entre Pau et Grenoble dans le contenu, vous étiez les premiers à dire que contre Amiens c’était cohérent ce que l’on avait fait. Il faut aussi bâtir ce groupe progressivement. Alors c’est vrai que vous voulez qu’il soit déjà au top, mais il faut qu’il se crée ce vécu, et c’est un groupe qui commence dans la difficulté en commençant par 3-0… On se refait un peu la cerise, on resserre un peu les boulons, on fait 3 clean-sheets et on retombe sur un peu de suffisance technique contre Auxerre. A nouveau, on change quelque chose pour redonner de la confiance aux joueurs. Quand sur deux matches comme ça vous êtes en difficulté, c’est difficile. Je pense qu’à chaque fois, on essaye évidemment d’avancer dans notre projet de jeu. Vous voyez bien que ce soir, si on n’avait pas travaillé pendant trois mois, vous n’auriez pas vu une équipe bordelaise aussi dominatrice que ça, que ce soit sur les aspects technico-tactiques ou physiques. Donc ça veut dire qu’encore une fois il y a du travail. Je ne dis pas que tout excellent évidemment, il y a encore plein d’axes de travail. Même si on avait gagné 2-1 ou 3-1 je vous aurais dit la même chose ».
Car oui, il y a évidemment beaucoup de progrès encore à faire.
« Il y a encore des choses que je dois faire progresser dans cette équipe-là. Mais encore une fois, il faut ce garçon qui met ce pointu, qui met ce qu’il veut, pour la pousser au fond. Quand on voit tous les centres qu’il y a eu. C’est ça qui nous manque, et ça va venir avec de la confiance, du vécu ensemble. Je peux vous dire que tous les joueurs étaient très solidaires après les sifflets qu’ils ont reçus. Je pense que ça va les faire grandir ce genre d’épreuve, c’est ce que je leur ai dit ».