Maxime Poundjé : « Je trouve vraiment en tous points que mon parcours à Bordeaux est réussi. Le jugement a été plus élevé par rapport à moi parce qu’il y avait du potentiel »
Pour Bordeaux Le Mag, l’ancien latéral gauche des Girondins de Bordeaux, Maxime Poundjé, est revenu sur sa carrière, principalement exercée aux Girondins de Bordeaux, et jalonnée de hauts et de bas.
« Je trouve vraiment en tous points que mon parcours à Bordeaux est vraiment réussi. Il est très très riche, sur tous les plans, sur beaucoup d’aspects. Même en l’analysant après coup. Il y a beaucoup de facteurs qui peuvent expliquer pourquoi ça a fonctionné là, et pas là. Le football c’est beaucoup d’éléments et de facteurs qu’il faut intégrer. J’ai toujours été un joueur qui voulait apprendre, être à l’écoute de l’entraineur. Je ne discutais jamais les choix. C’est mon éducation de toute façon, que ce soit à l’école ou dans le football. Mon père m’a toujours dit qu’il fallait écouter, et que c’était à moi de travailler. J’étais toujours dans cette optique en fait de travailler, tôt le matin, pour faire ce que j’aime, et jouer pour le club que j’aime naturellement puisque c’est celui de la ville où je suis né ».
Puis il revint sur les critiques qu’il subit tout au long de sa carrière.
« C’est vrai qu’il y a eu beaucoup de vicissitudes, de hauts, de bas. Au début de ma carrière, on me reprochait ce manque de concentration, qui pouvait me jouer des tours à certains moments, ça c’est clair. J’essayais de travailler ça par étape, sur l’intégralité d’une séance d’entrainement, d’un match… C’est venu petit à petit. C’était des petites sautes de concentration qui m’ont joué des tours. Après, je pense que j’ai pu rectifier ça. Le jugement a été plus élevé par rapport à moi parce que les gens à Bordeaux ont senti qu’il y avait du potentiel. Ils pensaient que c’était dommage de gâcher quelque part ce que je pouvais faire de bien, par des sautes de concentration. Je pense que ce qui a fait aussi que le jugement a été à certains moments plus durs que d’autres. Mais même sur le moment, j’essayais de prendre du recul, de ne pas forcément me dire que c’était mauvais parce que les gens le disaient, ou inversement. Je prenais beaucoup de hauteur, et ça me rend fier aujourd’hui parce que malgré toutes ces difficultés, j’ai pu quand même faire mon petit chemin aux Girondins de Bordeaux. Pour moi, c’était important. Je n’ai pas joué toutes les saisons 40 matches, mais je prends vraiment ce parcours avec du recul et de la hauteur, et il y a beaucoup d’enseignements intéressants à tirer de ça ».