Romain Molina : “Les Girondins s’enfoncent dans la crise avec une intersaison ratée”

    Comme à l’heure habitude, plusieurs journalistes réagissent au dernier résultat des Girondins de Bordeaux. Ce fut encore une défaite, mais cette fois-ci face au Stade Lavallois, pour la seconde défaite à domicile.

    Romain Molina, lui, a voulu mettre en avant les Tangos, même s’il n’oublie pas de pointer du doigt l’intersaison bordelaise.

    “Quel début de saison de Mamadou Samassa, le gardien de Laval, encore impérial à Bordeaux. Nouvelle victoire des Tangos (0-1), toujours leaders de Ligue 2 et dont la confiance n’a jamais été aussi grande. A l’inverse, les Girondins s’enfoncent dans la crise avec une intersaison ratée”.

    Hanif Ben Berkane, journaliste Footmercato, a lui réagi à l’éviction de David Guion.

    “C’était inévitable et la gestion de la direction est très très étonnante sur ce dossier quand même. C’était la politique de l’autruche dans ce dossier. Rien n’allait, tout le monde savait mais personne n’a rien dit. Résultat, la saison bordelaise est gâchée à 98% maintenant”.

    Yon Ecenarro, consultant pour France Bleu Gironde, n’a pas été très loquace, pensant certainement que la messe était dite pour cette saison.

    “On a déjà tout dit depuis plusieurs semaines. On ne va pas en rajouter: les chiffres, la qualité du jeu et la dynamique parlent d’eux-mêmes. J’espère qu’il ne sera pas trop tard pour redresser la barre. Marine & Blanc un jour, Marine & Blanc toujours, allez Bordeaux !”.

    Emery Taisne, journaliste L’Equipe, a lui a été plutôt cartésien, rappelant le bilan récent du coach bordelais.

    “1 point sur 9 sur les 3 derniers matches. Voilà voilà…”.

    Ce fut enfin au tour de Laurent Crocis, journaliste France Football.

    “David Guion saute. Cela relève de la logique. Mais il n’aurait pas dû être le seul. Le directeur sportif porte également une responsabilité dans ce début de saison cataclysmique […] L’équipe des Girondins est plus faible que la saison dernière. Qui pourra s’asseoir à ma table et me dire le contraire ?”.