Le Président et propriétaire des Girondins de Bordeaux, Gérard Lopez, s’est exprimé sur l’attaquant bordelais Aliou Badji, pris pour cible sur les réseaux et au stade, par l’intermédiaire d’insultes ou de sifflets. Il explique notamment que le joueur a des circonstances atténuantes aux mauvaises performances sportives, notamment d’ordre privé.

« Oui, mon rôle est aussi de protéger mes salariés, qui plus est quand on sait, que ce soit moi ou les gens au club, que ce joueur à titre personnel vit une situation familiale compliquée, et que la résultante de ça se retrouve dans son boulot… Si on oublie le côté foot, et qu’à la maison il y a un vrai souci familial, quelque chose qui travaille tous les jours, on ne va pas être bien au boulot, avec ses collègues… Un joueur de foot, c’est être jugé tout le temps, sur chaque ballon, un contrôle, un contrôle raté, une occasion ratée, voilà… Aliou sait qu’il est joueur de foot, qu’il doit vivre avec ça, mais ça reste compliqué quand même. Aujourd’hui, il n’est pas à 100% de ses capacités, ça se voit, il le sait. Est-ce qu’il a des raisons atténuantes ? La réponse est absolument. Est-ce qu’il est pro et qu’il doit quand même réussir, la réponse est oui aussi. On va l’aider à ce qu’il soit capable de performer, parce que c’est sa responsabilité, parce que c’est son job, parce qu’il a choisi d’être joueur de foot, parce que c’est un pro… Mais est-ce que pour ça on doit accepter tout ce qui est dit sur lui ? La réponse est absolument non. Comme on connait sa situation perso, on va l’aider sur ça, mais pour moi cela reste un joueur capable de mettre 10-12-15 buts en Ligue 2, et qui pour l’instant ne l’a pas fait parce qu’il n’est pas en confiance. Un attaquant, c’est la confiance qui joue ».

Retranscription Girondins4Ever