Bordeaux court beaucoup, mais sprinte moins que les autres
Y a t-il un problème d’ordre physique pour les Girondins de Bordeaux ? Difficile de le dire, mais sur certaines rencontres effectivement, l’on a vu des trous d’air, dus probablement aussi à la dépense d’énergie d’un jeu basé sur la possession.
Seulement, à en croire les statistiques fournies par la Ligue, Bordeaux n’a pas de joueurs dans le Top10 des catégories physiques suivantes : les plus grands distances parcourues cette saison, la distance moyenne parcourue par 90 minutes, les sprints réalisés en moyenne par match, la vitesse maximale cette saison en Ligue 2… Au niveau collectif voici les chiffres partagés par la Ligue.
La distance moyenne parcourue par match
1. FC Annecy : 129,3 km
2. EA Guingamp : 122,2 km
3. Paris FC : 120,4 km
4. Rodez AF : 120,3 km
5. Girondins de Bordeaux : 120,2 km
6. USL Dunkerque : 120,1 km
7. AC Ajaccio : 119,9 km
8. US Concarneau : 119,6 km
— QRM : 119,6 km
10. Valenciennes FC : 119,5 km
11. Stade Lavallois : 119,4 km
12. SC Bastia : 118,1 km
13. ESTAC Troyes : 118,0 km
14. Grenoble Foot 38 : 117,9 km
15. SM Caen : 117,5 km
— Angers SCO : 117,5 km
17. Amiens SC : 117,2 km
18. AS Saint-Etienne : 116,4 km
19. Pau FC : 115,6 km
20. AJ Auxerre : 114,5 km
Les sprints réalisés en moyenne par match
1. FC Annecy : 167,2
2. Amiens SC : 157,0
3. Rodez AF : 156,2
4. US Concarneau : 153,2
5. Grenoble Foot 38 : 152,8
6. ESTAC Troyes : 151,6
7. QRM : 151,5
— SC Bastia : 151,5
9. Paris FC : 149,1
10. EA Guingamp : 148,5
11. AJ Auxerre : 145,9
12. SM Caen : 145,4
13. USL Dunkerque : 141,2
14. Girondins de Bordeaux : 140,6
15. Angers SCO : 140,0
16. AS Saint-Etienne : 139,7
17. Valenciennes FC : 136,3
18. AC Ajaccio : 136,1
19. Stade Lavallois : 129,0
20. Pau FC : 128,3
En ce qui concerne en revanche les blessures, Bordeaux a considérablement progressé selon Gérard Lopez.
« On a eu une grosse réussite du club et du staff, c’est la chute des blessures. On est passé d’un club qui avait un taux de blessure musculaire parmi 6 ou 7 en Europe. A aujourd’hui, nous n’avons quasiment aucune blessure musculaire »