Jacques Ekomié : « Quand je suis monté avec les pros, il y avait Yacine Adli qui n’hésitait pas à me mettre à l’aise, Benoit Costil aussi »
Pour Footsider, le latéral gauche des Girondins de Bordeaux, Jacques Ekomié, a évoqué la différence qu’il y avait entre les clubs amateurs et professionnels, en ce qui concerne l’accompagnement de leurs joueurs, et la mentalité en leur sein.
« Il y a une très, très grosse différence. Déjà, la première différence c’est le fait que quand tu es en club professionnel, tout le monde veut être pro. En réserve, tout le monde veut être pro et faire une carrière, donc la façon de s’entrainer et d’aborder les entrainements, ce n’est pas du tout la même chose. Je ne dis pas qu’en amateur, les joueurs ne veulent pas devenir pros, mais il y a certaines personnes qui viennent faire du foot pour s’amuser, même si elles ont des qualités et du talent. En club professionnel, tout le monde est là pour faire une carrière. La façon d’aborder les entrainements n’est pas la même, il faut être costaud mentalement, il ne faut pas douter de son parcours, il faut avoir confiance en soi. On passe par des périodes difficiles, et il y a une très forte exigence. En club pro, ils sont pointilleux sur des petits détails. Quand tu travailles, on va te corriger sur des petits détails. Limite, toi-même, avant d’avoir été en club pro, tu ne pouvais pas savoir qu’il te manquait ça, que tu faisais ça… C’est super pour progresser. Après, au niveau technique et tactique, le monde pro est vraiment un cran au-dessus du monde amateur, je trouve ».
A t-il d’ailleurs été bien accueilli dans le groupe pro ?
« Oui, ça a été. Je n’hésite pas à parler au coach, je lui demande conseil, et il m’a apporté. Mais même les joueurs. En fait, il y a certains joueurs du groupe pro qui peuvent être amenés à s’entrainer avec la réserve, etc… Donc ces joueurs-là nous accueillent, nous guident, nous disent un peu ce qu’il faut faire, comment il faut se comporter. Même les joueurs cadres. Par exemple, quand je suis monté avec les pros, il y avait Yacine Adli qui n’hésitait pas à me mettre à l’aise, Benoit Costil aussi, des joueurs qui ont une carrière et qui sont connus. Ils n’hésitent pas à mettre à l’aise les joueurs, au contraire, ils essayent de nous mettre dans les meilleures conditions parce que finalement, on joue tous dans la même équipe. Il n’y a pas de barrières entre guillemets ».