Julien Bée : « Ce n’est pas une histoire de systèmes, ce n’est pas une histoire d’entraîneurs clairement. C’est une histoire de joueurs qui vont à deux à l’heure »

    (Photo by Romain Perrocheau/FEP/Icon Sport)

    Dans Les Débriefeurs sur ForEver, Julien Bée s’est exprimé suite au match nul des Girondins de Bordeaux face à l’équipe du Rodez AF (2-2), lors de la 12ème journée de Ligue 2.

    « On a une première mi-temps intéressante puis derrière on a ensuite balbutié et comme d’habitude, on s’est tiré une balle dans le pied nous-même. […] On a eu trente minutes très intéressantes, avec de l’envie, avec je pense, le fait que les joueurs ont été galvanisés par cette ambiance. C’était une superbe ambiance, ils étaient chauds parce qu’avec toute l’histoire qu’il y avait eu avec Rodez… Toute cette ambiance a électrisé un petit peu tout le monde au début du match. Même les ruthénois finalement, puis il faut leur reconnaître qu’ils ont été vers l’avant, qu’ils ont joué le jeu. Du côté de Bordeaux, c’est vrai qu’on a fait trente bonnes minutes, puis après le but qu’on a pris, je ne sais pas pourquoi, ça nous a mis un coup sur la tête et c’était fini. A ce moment-là on a revu le Bordeaux qu’on voyait depuis le début de saison, qu’on a vu sous David Guion. On va de nouveau vers l’arrière, les passes vers l’arrière tout le temps, tout le temps… Je ne comprends pas pourquoi on est toujours arrêtés comme ça. Ce n’est pas une histoire de systèmes, ce n’est pas une histoire d’entraîneurs clairement. C’est une histoire de joueurs qui vont à deux à l’heure et qui jouent sur un côté, tranquilles, on revient vers l’arrière… Il n’y a pas de propositions… Les trente minutes, il faut qu’on arrive à les faire 90 minutes ! C’est obligatoire ! Je ne comprends pas pourquoi cette équipe est totalement comme ça. »

    Il a aussi évoqué la première de Karl-Johan Johnsson dans les buts bordelais :

    « C’est vrai que Johnsson a eu pas mal de choses à faire au pied, mais comparé à Straczek, il a pris plus d’initiatives de dire ‘non, je balance devant’. Je ne sais pas si vous avez remarqué ça. Autant Straczek subissait un petit peu le jeu parfois, entre guillemets, on relance court, autant là, j’ai vu un Johnsson peut-être aussi du fait qu’il ait de la bouteille, dire aux autres ‘non, non, là on ne va pas relancer court, je vais balancer’, et il balançait. Souvent on perdait le ballon c’est vrai, mais dans l’ensemble j’ai trouvé qu’il avait un peu plus de variété et qu’il osait un petit peu plus dire à ses coéquipiers, de par son âge peut-être ‘on va balancer des ballons’. C’est vrai qu’on a souvent été mis en difficulté quand on relançait court, même lorsqu’il y avait Johnsson. »

    Retranscription Girondins4Ever

    Le podcast de l’après-match : Forever (foreverlaradio.fr)