Clément Carpentier : « Il n’a pas de chance, on en a accueillis quelques-uns récemment, il y a la jurisprudence Paulo Sousa… »
Dans Bordeaux Le Mag, le journaliste France Bleu Gironde, Clément Carpentier, a réagi au fait qu’Albert Riera était séducteur en ce qui concerne sa communication depuis son arrivée aux Girondins de Bordeaux, rappelant un certain Paulo Sousa.
« Non, ce ne sera pas suffisant, et en plus il n’a pas de chance, on en a accueillis quelques-uns récemment, donc il y a la jurisprudence Paulo Sousa. Alors, je ferai quand même une première différence entre les deux. Il y en a un qui est beaucoup plus sincère que l’autre. Albert Riera, on sent qu’il est sincère quand il parle, qu’il est honnête, qu’il a un vrai attachement au club, qu’il a un vrai projet de jeu dans la tête, et des principes vraiment forts. C’est là où il m’intéresse un peu plus qu’un Paulo Sousa qui, finalement, avec le recul, était purement et simplement dans la communication. On voit d’ailleurs par rapport à son parcours d’entraineur qu’à chaque fois c’est quand même énormément ce genre de choses… Donc je ferai une différence entre les deux, mais c’est sûr que quand vous parlez beaucoup, derrière il faut assumer sur le terrain. Et ça, ce n’est pas que dans le football, c’est aussi le cas dans la vie. Aujourd’hui, malheureusement, c’est compliqué dans le contexte bordelais, parce qu’il faut aussi que ce soit les joueurs qui assument sur le terrain, et ce n’est vraiment pas le cas pour beaucoup, comme les cadres. J’espère qu’Albert Riera va finir par trouver ce petit déclic pour changer la dynamique actuelle, car on est quand même sur une équipe qui propose des choses, qui est intéressante par phases, donc il y a quand même du contenu. Et surtout, on ne peut pas lui faire des reproches sur son état d’esprit à cette équipe. Même s’il y a quelques cas individuels qui commencent à poser problème, notamment dans les attitudes comme Vital Nsimba, pour le reste c’est une équipe qui se bat, qui mouille le maillot, ne lâche pas… On est quand même très loin d’une équipe, pour le coup, celle d’il y a deux ans, qui était descendue en Ligue 2 avec un vestiaire complétement fracturé… D’ailleurs, aujourd’hui, c’est peut-être le petit espoir, que pour l’instant l’état d’esprit est toujours bon, et qu’il y a un groupe. Maintenant, il faut trouver le déclic pour inverser la tendance. Ce qu’il y a de plus difficile dans le foot, c’est quand une dynamique négative s’installe. La renverser, c’est le défi le plus important pour l’entraineur et les joueurs »