Albert Riera : « Je suis sûr qu’ils répondront à nouveau à ce que j’ai dit, mais je leur conseille de garder cela parce qu’ils diront à nouveau des mensonges »
L’entraîneur des Girondins de Bordeaux Albert Riera l’avait dit, il aime s’exprimer, parler aux joueurs, parler dans les médias, même s’il préfère les actes sur le terrain. Pour rappel, le nouvel entraîneur bordelais avait quitté le club de l’Olimpija Ljubljana en Juin dernier, sous forme de désaccord sur le plan salarial notamment, et avait rejoint celui de Celje pour débuter l’exercice 2023/2024.
De son côté, le club de l’Olimpija expliquait avoir intégralement payé les salaires de son ex entraîneur, mais pas les surplus demandés par ce dernier, le contrat ayant été rompu. Lors d’une conférence de presse tenue il y a quelques semaines, le directeur général Igor Barisic avait déclaré que le club avait gagné son combat à la FIFA concernant Albert Riera. Ces informations avaient été contredites par l’avocat de l’entraîneur espagnol, Blaz Tomazin Bolcar, affirmant que ni l’UEFA, ni la FIFA n’avaient statué sur le sujet.
L’entraîneur espagnol est revenu sur cette période et ces déclarations dans le journal Sportklub.
« J’ai toujours dit que je voulais aider à faire progresser le football slovène et je suis heureux d’y être parvenu en partie, mais le football ne progressera pas avec de telles personnes dans l’organisation des clubs. Quelqu’un peut me dire que je suis un bon ou un mauvais entraîneur, que je suis d’accord ou non avec mon style de leadership, mais j’ai tenu ma promesse de travailler de manière professionnelle et honnête. Ils ne l’ont pas fait. […] Les fans de l’Olympia doivent comprendre qu’il n’était tout simplement pas possible de travailler avec ces personnes. J’ai donc été forcé de partir. Le fait qu’un jour seulement après notre victoire contre Maribor et la confirmation de l’adresse, des papiers ou des contrats ont été envoyés à un nouvel entraîneur. Un mois et demi avant la fin de la saison et la fin de mon contrat. Cela en dit long sur le genre de personnes qu’ils sont et qui est à blâmer pour la rupture. Même s’ils voulaient montrer une image en public que j’étais à blâmer. […] Je suis sûr qu’ils répondront à nouveau à ce que j’ai dit, mais je leur conseille de garder cela parce qu’ils diront à nouveau des mensonges. Je ne veux qu’une chose. C’est un Olympia sain et réussi, parce que j’aime ce club, qui m’a donné l’opportunité de devenir entraîneur. C’est pourquoi je continuerai à me battre pour que les Allemands aillent en Allemagne et pour que les Croates aillent en Croatie. Tellement loin d’Olympia. »