Karl-Johan Johnsson : « Après des erreurs, tu commences à cogiter. Donc il vaut mieux s’entraîner et revenir plus fort »

    La direction des Girondins de Bordeaux avait probablement l’idée de faire de Rafal Straczek un titulaire cette saison, mais les matches amicaux et de préparation, ainsi que le début de saison, ont certainement mis quelques doutes à ce niveau, que ce soir auprès de la direction sportive, comme des supporters. C’est pour cela que Karl-Johan Johnsson, gardien expérimenté de 33 ans est arrivé… Au cas où.

    Dans la communication, souvenez-vous, il avait été dit et répété que l’international suédois (9 sélections) venait en tant que doublure. Mais le principal concerné, dans la presse de son pays, avait dit tout l’inverse, qu’on lui avait dit qu’il y aurait une possibilité pour lui de jouer, de devenir numéro 1 surtout. Ce qu’il confirma aujourd’hui à Sud Ouest. « On m’a dit que je venais en tant que numéro 2 mais qu’il y avait des chances que je joue, s’il n’y a pas de résultat par exemple, ou en Coupe de France. C’était important pour moi. Quand Bordeaux s’est intéressé à moi, c’est devenu ma priorité ».

    Et banco. Après la nouvelle boulette de son équipier polonais face à Angers, Karl-Johan Johnsson allait être propulsé au poste de numéro 1 dans la hiérarchie. Une situation peu évidente à vivre, notamment pour Rafal Straczek évidemment. Très communicant sur le terrain, l’international suédois a aussi parlé de cela avec celui à qui il prit la place.

    « Je lui ai dit que j’avais connu ça. J’ai un peu plus d’expérience, et puis il fallait peut-être lui enlever un peu de pression. Après des erreurs, tu commences à cogiter. Donc il vaut mieux s’entraîner et revenir plus fort. On s’est juste dit qu’on allait continuer à bosser. De toute façon, je ne suis pas du genre à avoir de mauvaises relations avec telle ou telle personne. En tout cas, à sa place, je continuerais à aider l’équipe à se relever, à obtenir de meilleurs résultats, et c’est exactement ce que Rafal fait. Il n’y a aucun problème ».

    Désormais, l’on attend qu’il soit décisif. Car la remontada, si elle a une chance d’exister, passera aussi par un portier décisif.