Association Nationale des Supporters : « La préfecture de police réfléchirait à modifier son arrêté et à publier demain une interdiction totale de présence de supporters bordelais »

    Ce soir, l’Association Nationale des Supporters (ANS) a évoqué l’arrêté tombé en ce début de semaine concernant les supporters des Girondins de Bordeaux, et leur déplacement à Charléty, pour le match face au Paris FC samedi. Cette première mouture n’a pour demande visiblement, pour l’instant, que des signes distinctifs à l’extérieur du stade parisien.

    « Le service juridique de la préfecture de police de Paris a confirmé par téléphone à notre avocat que l’arrêté préfectoral qui vient d’être publié pour Paris FC-Bordeaux ne s’applique qu’à la voie publique. Mais pas à l’intérieur du stade. Par conséquent, il est interdit de se comporter comme supporter des Girondins ou de se prévaloir de cette qualité (maillot, écharpe, chants, regroupement) sur la voie publique. Mais dans le stade il est possible de chanter, se regrouper et porter ses couleurs. Nous ne sommes pas à l’abri d’un changement de discours ou d’une modification d’arrêté au dernier moment. Mais voici les informations que notre avocat a pu collecter en urgence directement de la part des services juridiques de la préfecture de police ».

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    Une heure après cette annonce, à moitié positive, l’Association rapportait qu’il existe une possibilité que la Préfecture de Police interdise tout bonnement les supporters bordelais de se déplacer.

    « La préfecture de police réfléchirait à modifier son arrêté et à publier demain une interdiction totale de présence de supporters bordelais, y compris dans le stade. A 48h du match, sans AUCUN motif. Improvisation totale. On parle de nos libertés citoyennes. C’est très grave. Le silence médiatique, politique, administratif et des ONG est assourdissant. Les médias nationaux ne questionnent jamais ces arrêtés. 99,9% politiques s’en moquent. Le/La Défenseur des Droits nous ignore et nous méprise. Les ONG de défense des libertés n’en ont rien à br*** ».