Paul Bernardoni : “Il faut juste le vivre. Je suis fier de ça, je l’ai vécu, je l’ai savouré vraiment au maximum, et c’est top”

    Pour La Voix des Gardiens, l’ancien gardien bordelais, Paul Bernardoni, est revenu sur ses débuts en professionnels, lui qui fut lancé par Jean-Marc Furlan à Troyes, en Ligue 2.

    « Alors, ce qui se passe en fait, c’est que je dois aller jouer en semaine en CFA parce qu’on avait un match en retard. Et Denis Petric est malade… Je ne faisais pas les bancs, car les entraineurs me disaient qu’à 16 ans, il fallait jouer. Et je ne pars pas jouer ce match avec la réserve… Cela signifie que si Denis est malade, c’est moi qui vais jouer… A la veille du match, j’apprends que je joue. Le coach est assis sur un ballon, il m’appelle, et il me dit ‘écoute, tu fais comme tu fais à l’entrainement, comme depuis le début, et ça se passera très bien’. Je me souviendrai toujours qu’on m’a envoyé avec mes crampons m’imprégner du stade, pour voir aussi si je ne glissais pas… Je me souviens encore de l’image. Le lendemain, le match, ça se passe super bien, on gagne 2-0 contre Clermont et je fais un super match. C’est parti comme ça […] C’était vraiment de l’insouciance complètement, une espèce de joie où tu appelles tes parents, parce que tu vas jouer, donc ils doivent venir… C’est un rêve. C’est ce que je dis à tous les jeunes gardiens qui font leur premier match, quoi qu’il se passe, on s’en souvient toujours. C’est toujours quelque chose dont tu te souviens, qu’il soit bon ou pas. En soit, ce n’est pas grave, il faut juste le vivre. Je suis fier de ça, je l’ai vécu, je l’ai savouré vraiment au maximum, et c’est top ».

    Retranscription Girondins4Ever