Laurent Brun : « Une nullité affligeante. Une équipe bordelaise qui fait peur, qui fait pitié, qui donne envie de pleurer »
Pour Bordeaux Le Mag, le journaliste Laurent Brun est revenu sur la statistique des 80% de possession de balle des Girondins de Bordeaux face à Laval, alors que ces derniers ont finalement effectué 10 tirs pour seulement 6 tirs bordelais.
« Le match est facile à résumer : deux équipes très moyennes, et il y en a une qui a gagné en l’ayant peut-être mérité. Pas en étant forcément très bonne, mais l’autre a été d’une nullité affligeante. Les stats, je les ai vues aussi, et la vraie stat c’est que c’est encore une défaite pour Bordeaux, qui n’est toujours pas sauvé mathématiquement même si bon, je pense que ça devrait le faire. J’ai vu aussi des comportements, des cartons rouges… On touche le fond, Bordeaux touche le fond. Ça fait un petit moment, mais là on y est vraiment. On est ventousé au fond ».
Cette saison, l’irrégularité aura coûté cher.
« C’est un coup ça va, trois coups ça ne va pas… Il y avait un peu de mieux dans le contenu des matches, c’est vrai, depuis quelques semaines, que ce soit le match à Caen, et même le match à Saint-Etienne… Face à Dunkerque, les Girondins n’ont pas fait une grande prestation mais ils ont fait le job, face à une équipe pas transcendante, mais Bordeaux avait déjà perdu contre ce genre d’équipe. C’était sérieux, ils ont fait le job. Là, c’était le néant ! Le néant ! Il n’y avait pas un bruit dans le stade, j’avais l’impression que c’était un huis clos avec des gens factices dans la tribune… Quand Laval a marqué, ça s’est un peu emballé, mais il y avait une atmosphère vraiment flippante… Ça n’a pas aidé non plus. Sur le but de Laval, Pagis part en profondeur, il s’échappe tranquille et va marquer… Un joli but, bien amené, bien conclu, avec encore une passivité totale dans le bloc bordelais. On a vu un match vraiment nullissime et une équipe bordelaise qui fait peur, qui fait pitié, qui donne envie de pleurer ».