François Grenet : « Il a bien mérité de passer à autre chose. Il n’a jamais été question qu’il soit sur ma liste »

    Dans Charente Libre, l’ancien joueur des Girondins de Bordeaux, François Grenet, qui est candidat pour le poste de Président de la Ligue Nouvelle Aquitaine, a expliqué que cette mission d’être à la tête de 1300 clubs ne l’effrayais pas.

    « Au contraire, je suis enthousiaste. J’ai toujours été leader, j’ai souvent été capitaine des équipes dans lesquelles j’ai évolué. Je ne me suis jamais dérobé quand il faut prendre ses responsabilités. Le défi est immense mais qu’est-ce qu’il est excitant ! En plus, on a une équipe soudée, unie et mixte. Je leur dis ‘vous êtes des coéquipières, des coéquipiers, je suis le capitaine mais qu’on gagne ou qu’on perde, on le fera ensemble’. C’est cette envie et cette force collective qui m’attire. Après, il faut aller sur le terrain, échanger, être à l’écoute. C’est pour ça qu’on va faire une tournée. On a une grande Ligue avec 12 districts disparates de par leur typologie de territoire et footballistique. Même s’il y a des problématiques communes, forcément, dans certains territoires, il y a des problématiques spécifiques. Je veux qu’on s’imprègne de ça pour bâtir un programme le plus proche de la réalité qui est celle du terrain, pas du siège des instances. On était une des seules ligues à ne pas fonctionner avec un directeur général parce que le président actuel pouvait l’assumer. On en a un depuis janvier. Ma projection de gouvernance, je la vois avec un DG sur le terrain. Les clubs sont au taquet tout le temps : c’est du bénévolat, les règlements sont parfois complexes… C’est à l’instance d’aller vers les clubs ».

    Et cette liste qu’il présente sera sans le Président actuel, Saïd Ennjimi. 

    « Il arrive au bout de deux fois quatre ans de mandat. Pour avoir assisté à ses réunions avec les clubs, les personnes concernées et objectives du football néo-aquitain saluent son bilan. Ils répètent qu’ils n’ont jamais été aussi aidés et accompagnés auparavant […] Il a bien mérité de passer à autre chose. Il n’a jamais été question qu’il soit sur ma liste ou qu’il demeure dans l’instance une fois que son deuxième mandat sera terminé. »