Nicolas Paolorsi : « Ce qui était quand même assez dingue c’est que le président Gérard Lopez était là, mais on ne l’a pas vu en fait. Il ne s’est pas montré »

    (Photo by Anthony Dibon/Icon Sport) – Photo by Icon Sport

    Dans Rothen s’enflamme sur RMC, Nicolas Paolorsi, journaliste qui couvre les matchs et l’actualité des Girondins de Bordeaux, est revenu sur le match des légendes de mardi soir à Lescure. Il y avait notamment la présence « discrète » de Gérard Lopez.

    « On n’a pas eu de déclarations fracassantes pour démonter Gérard Lopez, l’actuel président, mais on a surtout vu des légendes du club qui sont accablées par la situation. […] Quand tu vois l’ambiance de ce mardi dans ce stade, avec ce public… Cette communauté autour d’un club, c’était vraiment triste. C’était un moment d’évasion pour les supporters bordelais le match de mardi, qui sont venus voir les joueurs qui les ont fait rêver. J’étais en tribune, je me suis un peu baladé. Il y avait des grands-pères qui étaient là pour voir Alain Giresse, avec leurs petits-fils fans de Yoann Gourcuff. Il y avait des trentenaires, quarantenaires qui étaient en train de bader devant le trio Zizou, Duga, Lizarazu. C’était une bouffée d’oxygène pour les supporters qui aiment Bordeaux, et même pour la légende Alain Giresse. »

    Les mots de Pedro Miguel Pauleta :

    “Ça me fait de la peine, ça fait de la peine à tous les anciens, au public. C’est un club mythique en France, ça fait partie des trois, quatre, cinq grands clubs qui existent dans le football français. Sa place n’est pas en Ligue 2.”

    Les mots d’Alain Giresse :

    “C’était une forme de souffrance, un manque. C’était une grande bouffée d’oxygène sur ce match. Les Girondins ont assuré le maintien en D2, on en est là. Il faut en passer par là, ça va prendre du temps. Dans la vie d’un club de plus de 140 ans, il y a des périodes. Il y en a eu de très belles, de très bonnes. En ce moment ce n’est pas le cas.”

    Il est également revenu sur les déclarations de Marc Planus :

    « La phrase de Marc Planus est symbolique, elle est forte. ‘On a l’impression que notre club meurt à petit feu et que ce soir, ce sont les braises qui feront que le club repartira’. C’est vrai qu’il n’y a pas beaucoup d’anciens qui sont dans des projets de reprise ou qui sont actuellement intégrés à la direction. Donc c’était une soirée vraiment spéciale. Ce qui était quand même assez dingue c’est que le président Gérard Lopez était là, mais on ne l’a pas vu en fait. Il ne s’est pas montré. C’était assez particulier. On a essayé de l’avoir, qu’il vienne nous parler, nous faire un peu de off pour savoir où ça en était, et impossible d’avoir une info sur ce qui va se passer cet été à Bordeaux.

    Retranscription Girondins4Ever

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