Franck Jurietti : « Je m’échauffe avec les autres remplaçants, quand une embrouille éclate sur le terrain. Fabien Boudarène m’insulte. Gifles et coup de poing. Rouge, sans jouer »
Dans L’Equipe et Parole d’Ex, l’ancien défenseur latéral des Girondins de Bordeaux, Franck Jurietti, a répondu à diverses questions sur sa carrière, évoquant d’anciens partenaires au FCGB.
Le joueur le plus fort avec qui il a joué
« A Bordeaux, Marouane Chamakh, un équipier modèle qui gardait le ballon »
Le plus fou
« La doublette de fléchettes, Jean-Claude Darcheville – Pascal Feindouno, valait le détour. Des rayons de soleil dans le vestiaire, capables de tout ».
Le joueur perdu de vue qu’il aimerait revoir
« David Jemmali. Il est pire que moi. Il ne répond jamais au téléphone. Comme Marc Planus. Il n’a jamais été foot et il est un peu sauvage, avec son chien et sa maison ».
Ses cartons (135 cartons : 126 jaunes et 9 rouges en 506 matches)
« Dont 120 sur contestation, qui sont tous nazes. Le rouge qui m’a le plus gonflé, c’est au Mans (2-1, le 19 janvier 2008). Je dégage le ballon et je prends un tacle à retardement. L’attaquant manceau me tape par-derrière et m’arrache la jambe. Je me relève, je le pousse du doigt et je prends un rouge ! Le carton le plus justifié ? Plein de mes tacles auraient mérité un rouge. À la dernière minute d’une demi-finale de Coupe de la Ligue à Reims (2-1, le 16 janvier 2007), je tacle, je touche le ballon et j’emplâtre bien un Rémois, mais pas trop. Rouge. Lors d’un Sochaux-OM (3-0, le 6 avril 2002), je m’échauffe avec les autres remplaçants, quand une embrouille éclate sur le terrain. Fabien Boudarène m’insulte. Gifles et coup de poing. Rouge, sans jouer ».