Jean-François Brocard : “C’est un club qui a un vrai potentiel”

    Après un premier report du traditionnel rendez-vous à la DNCG, les Girondins de Bordeaux sont passés il y a quelques jours devant le gendarme financier du football, qui a conclu ce rendez-vous par un “sursis” à statuer. Comprenez une attente de l’organisme de nouveaux documents, et la finalisation du fameux prêt d’un fonds d’investissement américain. Sauf que ce dernier s’est finalement retiré, et que la vente du Club est ainsi devenue la possibilité numéro 1 de Gérard Lopez.

    Via l’AFP, une source proche des Girondins, a réagi à la décision de l’instance de reléguer les Girondins de Bordeaux

    “Cette décision était attendue, il n’y a pas de surprise. Légalement, on ne pouvait pas obtenir de deuxième sursis à statuer donc la DNCG était obligée de prononcer une relégation à titre conservatoire”.

    Ainsi, la priorité est qu’un accord pour la vente du club soit acté avant l’appel devant la DNCG. Il faudrait évidemment un apport entre 30 et 40 millions d’euros pour figurer en Ligue 2 la saison prochaine.

    Questionné par France Bleu Gironde, Jean-François Brocard, économiste du sport spécialisé dans le football, répondu à la question de savoir pourquoi ces Américains s’intéressent-ils à un club comme Bordeaux.

    “C’est un club au bord de la mort financière. C’est un club qui a un vrai potentiel parce que la région, parce que peu de concurrence au niveau local, parce que le public, le nom de Bordeaux, la marque de Bordeaux… on peut comprendre que ça puisse attirer de l’extérieur”.