Christine Bost, la présidente de la Métropole, est revenu sur le geste de la collectivité qui était prêté à annihiler les 20 millions d’euros de dettes concernant les arriérés de loyers du Matmut Atlantique pour les Girondins de Bordeaux. D’ailleurs, l’on apprend que le geste de la Métropole (soumis au vote évidemment) en ce qui concerne les loyers à venir, était aussi conséquent et non négligeable pour le Club : 2 millions d’euros par an en Ligue 1, 600000 euros en Ligue 2. Alors qu’il était de 4.7 millions d’euros…

Dans Sud Ouest, Christine Bost s’est exprimée sur ce revirement de la part de Fenway, qui expliqué qu’il ne s’agissait d’une promesse, sans garantie.

« Peut-être qu’on est en train d’essayer de faire porter le chapeau à la Métropole. Mais cet accord est identique à celui qui a prévalu il y a deux ans. Quand j’engage la Métropole sur des sommes pareilles, j’ai la certitude que l’immense majorité des élus votera la délibération. Je ne peux pas croire que l’opération ne se fait pas parce que la délibération sera votée en septembre. J’ai discuté avec les avocats de Fenway [le 22 juillet, NDLR], ma parole engage la collectivité […] Les Girondins de Bordeaux ne sont pas une entreprise comme les autres. Ce serait terrible de les lâcher ».

Dans Les Echos, Marc Vanhove, propriétaire de la franchise Bistro Régent, et sponsor du club, s’est exprimé sur ce revirement des américains.

« Les Américains sont très juridiques et ils ont sans doute estimé que dans une situation politiquement instable en France, une promesse, émanant en outre d’une collectivité gérée par la gauche, ne suffisait pas »