Alberth Elis : “J’ai subi environ six opérations sur mon corps. J’ai dit à mon père que chaque blessure était Dieu me disant : ‘Fils, ne me quitte pas, fils, rapproche-toi de moi'”

    Dans la presse uruguayenne et Diez, l’attaquant des Girondins de Bordeaux, Alberth Elis, s’est dit reconnaissant envers Dieu d’être aujourd’hui bien présent. Il se remémora le moment où il se réveilla de son coma, des suites de sa fracture du crâne.

    « Quand je me suis réveillé du coma, j’ai réalisé qu’on peut avoir tout ce que l’on veut, mais quand on est allongé dans un lit, cela n’a aucune importance, le seul qui peut vous sauver est Dieu. J’ai automatiquement réalisé à quel point il fallait être reconnaissant envers Dieu. Il y a tellement de gens qui n’ont pas besoin de manger, il y a tellement de gens qui ne peuvent pas voir, qui ne peuvent pas marcher, Dieu a été si bon avec nous que nous avons tout cela, nous devons être reconnaissants envers Dieu. La seule chose qui vous donne le bonheur, c’est Dieu, celui qui est dans votre cœur, je m’en suis rendu compte. Je me suis demandé en sortant du coma : si je ne suis pas mort ce jour-là, comment ai-je vécu ma vie ? Là, j’ai réalisé que je ne vivais pas ma vie comme ça devrait l’être, que je ne profitais pas du temps passé avec ma famille comme je devrais l’être. J’ai réalisé que la première chose est d’avoir Dieu dans son cœur. Alors profitez avec les gens que vous aimez, en famille, entre amis, sortir manger avec vos amis, que tout va bien pour votre santé, c’est la chose la plus importante. La première chose est de chercher Dieu. Toutes les bénédictions viennent par lui ».

    En sortant du coma, la première chose qu’il a faite a été de serrer dans ses bras ses parents.

    « J’ai subi environ six opérations sur mon corps, j’en ai parlé à mon père et je lui ai dit que chaque blessure était Dieu me disant : ‘Fils, ne me quitte pas, fils, rapproche-toi de moi.’ Pourtant, il a continué à me bénir. Maintenant, après cette blessure que j’ai subie, j’ai réalisé qu’en fin de compte, Dieu veut vivre à mes côtés, je ne me séparerai plus jamais de lui ».

    PHOTO : Mauricio Ayala