C’était en ce début d’après-midi (14h30) que le directeur général des Girondins de Bordeaux, Thomas Jacquemier, ainsi que l’avocat du Club, Laurent Cotret, avaient rendez-vous devant le Tribunal de Commerce de Bordeaux.

Déjà – et face au manque de communication et à l’incertitude de ces derniers jours – les Girondins de Bordeaux ont bel et bien demandé un redressement judiciaire, et non pas une liquidation. Incombait alors à Gérard Lopez de faire le nécessaire financièrement, c’est à dire d’apporter les garanties, pour faire perdurer l’activité.

Après une heure d’audience, les parties se sont retirées. Le Tribunal avait alors deux possibilités : l’acceptation du redressement judiciaire du Club, ou sa liquidation, synonyme de disparition du FCGB tel qu’on le connait.

Le redressement judiciaire confirmé

Le redressement judiciaire a donc été confirmé par le Tribunal de Commerce de Bordeaux. Ce redressement permettra au Club de renégocier ses dettes (on parle de 90 millions d’euros, dont plus de 20 M€ de loyers pour le Matmut Atlantique, ou encore le prêt en compte courant d’actionnaire de Joga Bonito à hauteur de 37 M€) sur une durée ne pouvant dépasser dix-huit mois. Pendant ce laps de temps, le salaire des employés et le règlement des charges devront être garantis.

 

🔴 Le tribunal de commerce de Bordeaux autorise l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire pour les Girondins de Bordeaux. La liquidation est évitée.

Le club va présenter un budget de N1 jeudi devant la DNCG fédérale.https://t.co/uoF1QtEFPb

— Sud Ouest Girondins (@SO_Girondins) July 30, 2024

Prochaine étape jeudi

Désormais, la prochaine étape sera ce jeudi pour les Girondins de Bordeaux, qui devront présenter leur budget devant la Commission Fédérale de Contrôle des Clubs. Pour rappel, le FCGB a clairement annoncé son ambition d’être inscrit en National la saison prochaine (une place est vacante des suites de la réintégration de l’ESTAC ce mardi après-midi). Cette commission ne statuera que la validité du budget présenté (uniquement sur le domaine financier donc), avant, qu’en cas de validation, le Comex se réunisse pour statuer à son tour de la division des Girondins : le National, ou le National 2.