La section féminine des Girondins cédée à un fonds londonien ?

    Dès le lendemain de l’annonce de l’abandon du statut professionnel pour les Girondins de Bordeaux, l’on apprenait que la section féminine du Club était plus qu’en danger. En effet, les féminines font partie des équipes qui ont connu une relégation sous l’ère Gérard Lopez, alors qu’elles étaient en Ligue des Champions à son arrivée…

    Devant un budget réduit d’année en année malgré la communication de façade, assurant que le budget était même parfois équivalent, mais aussi face au départ de nombreuses joueuses, l’on se doutait que la section était plus qu’en danger. D’ailleurs, aucune annonce n’a été faite depuis les déboires du club depuis quelques semaines, et il n’y a toujours pas d’entraineur(e) officiellement. Toutes les internationales sont parties renforcer les autres clubs de première division, alors que certaines étaient encore sous contrat, c’est dire… Justine Lerond, Fiona Liaigre, Marion Haelewyn, Laurine Pinot, Maëlle Seguin, ou Jelena Karlicic sont déjà parties vers d’autres clubs, tandis que les prêts d’Hawa Sangaré, Océane Hurtré et Mylaine Tarrieu étaient en fin de contrat.

    Alors, qu’adviendrait la section féminine si le Club évolue en National, en National 2, en National 3, ou s’il disparaissait tout bonnement ? C’est en ce sens que des choses bougent en coulisses. En effet, l’on parle désormais d’une cession de cette section selon Sud Ouest, à un fonds anglais basé à Londres. Il y a encore quelques semaines, l’on parlait d’une cession à dix millions d’euros, et on parle maintenant de l’euro symbolique. Cette démarche a donc pour but de sauver l’équipe si le FCGB venait à disparaitre.

    Sans joueuses expérimentées ou presque, et avec principalement des jeunes, au vu de la vague de départs, les féminines doivent reprendre en deuxième division le 15 septembre. Et on n’y voit absolument pas clair, comme pour le reste du FCGB…

    Régis HAZENFUS – Photographe