Daniel Riolo : “Donc si jamais Bordeaux revenait en Ligue 1, ils démarreraient déjà avec une comptabilité plombée parce qu’il viendrait pointer le bout de son nez…”

    (Photo by Romain Perrocheau/FEP/Icon Sport)

    Sur RMC, le journaliste Daniel Riolo a commenté les dernières informations sur les Girondins de Bordeaux et notamment l’appel du Club sur la décision de la DNCG de le rétrograder en National 2.

    « Bordeaux n’abandonne pas visiblement, quant à son statut d’équipe de National. Ils veulent s’accrocher à l’espoir de reprendre en National. Alors, ça devient le nouveau combat du Club et de Gérard Lopez, à tel point qu’on est en train de faire passer ça pour quelque chose qui deviendrait héroïque si on est en National. Genre, on oublierait la grosse catastrophe… Il va y avoir un appel qui sera déposé d’ici jeudi, et il va falloir répondre à deux questions. Celle du stade où on jouera car le Matmut Atlantique coûte super cher en loyer, mais néanmoins il faut quand même continuer là-bas, en plus des dettes. Comme il y a des groupes de supporters qui ne peuvent pas se blairer, si jamais ça se jouait dans un autre stade, on pourrait assister à des affrontements, donc il faut que ce soit là-bas… Il faudra répondre à la question du comment y aller vu ce que ça coûte, est-ce que la mairie va faire un cadeau en gros… ».

    En revanche, il y a de l’incompréhension dans une demande de Gérard Lopez.

    « Et puis, le Club a une dette envers Gérard Lopez, 38 millions d’euros. Là, Gérard Lopez pourrait passer pour une forme de héros en disant ‘c’est bon les gars, je m’assoie dessus’, ou en tout cas je signe avec une clause comme quoi je les récupèrerai dans deux ou trois ans si le club va en Ligue 1… Donc si jamais Bordeaux revenait en Ligue 1, ils démarreraient déjà avec une comptabilité plombée parce qu’il viendrait pointer le bout de son nez : ‘au fait les gars, j’avais foutu de l’oseille, ce serait bien que je le récupère’ ».

    Thibaud Leplat ajoute sur ce point.

    « Un bon financier, vous connaissez la règle : tant que tu n’as pas vendu, tu n’as pas perdu. Lui s’accroche car tant qu’il n’a pas vendu ses parts… Il a encore ses 38 millions d’euros placés pour lui. C’est de la logique financière ça… ».

    Retranscription Girondins4Ever

    Régis HAZENFUS – Photographe