Les Girondins de Bordeaux doivent aussi gérer le cas du Stade Matmut Atlantique et négocier avec SBA…
Décidément, il s’en passe des choses dans l’actualité des Girondins de Bordeaux cet été. Mais nous aurions aimé qu’elles soient positive et malheureusement c’est tout le contraire… Le club traverse une crise sans précédant, passant d’une relégation administrative en National à l’éventualité d’une disparition…
Les rebondissements sont nombreux, trop nombreux et nous ne parlons même plus de sportif à l’heure qu’il est. Les Girondins ont d’abord dû essuyer une relégation administrative en National, ce qui était attendu par l’ensemble des supporters bordelais. Ce qui ne l’était pas c’est que le club, par le biais de Gérard Lopez, accepte la sanction de la DNCG et donc ne fasse pas appel, pour ne pas risquer bien pire… Ce fut le premier coup de massue sur la tête. Le second ? La demande du club de la perte du statut professionnel, ce qui engendre de ce fait, la rupture de l’ensemble des contrats pros et la fermeture du centre de formation… Une terrible nouvelle pour un club qui n’a jamais connu cela. Dès lors, une bataille s’enclancher en coulisses pour sauver le FCGB. Car le troisième coup de massue venait de la DNCG fédérale, qui a décidé de rétrograder le club d’une division supplémentaire, en National 2.
Le club avait demandé son placement en redressement judiciaire et le Tribunal de Commerce l’a validé, tout comme il avait validé le budget annoncé de 4 millions d’euros pour la saison en National. Pas suffisant pour le gendarme financier qui a donc prononcer le championnat de National 2. Le club a mis du temps pour faire appel mais c’est chose faire depuis jeudi, date limite. Toutes ces péripéties n’ont pas aidé sur le plan sportif puisqu’à ce jour, il n’y a presque plus de joueurs au Haillan et la saison reprend le 16 Août en National, le 17 Août en National 2. Et maintenant, voilà que se pose la question du stade.
En évoluant en National ou en National 2, le club compte bien garder l’enceinte du Matmut Atlantique. La perte du statut pro engendre automatiquement une rupture du contrat en cours avec Bordeaux Métropole et SBA. Le redressement judiciaire a lui permis de geler les dettes du loyer qui s’élevaient à environ 20 millions d’euros. Il faudra tout de même s’entendre pour voir comment régler cette somme dans le temps. Le président de SBA, Loïc Duroselle a lui déclaré que « Le FCGB, club amateur, peut tout à fait revenir jouer au Matmut Atlantique, mais sur la base d’un nouveau contrat qui devra être négocié directement avec SBA et sans l’intervention de la Métropole. »
Le quotidien Sud Ouest annonce que les élus avaient accepté ce vendredi, de ne rien demander au club pour la saison 2024/2025. Une prise de position qui peut passer pour une bonne nouvelle auprès du club et des supporters, moins bonne auprès des contribuables… Pour rappel, Gérard Lopez et Jogo Bonito s’étaient engagés à payer le loyer en cas de défaillance du club. Un beau cadeau donc de la part de Bordeaux Métropole. Il restera néanmoins un arrangement à trouver avec SBA pour évoluer dans le stade. Car bien entendu, tout n’est pas gratuit et il y a plein de dépenses pour chaque match disputé à domicile. Celles-ci atteignent environ 50 000 euros par match, ce qui n’est pas rien pour un club évoluant en National ou National 2. Mais à ce jour et toujours selon le quotidien, l’exploitant n’a toujours pas eu de discussions avec les dirigeants bordelais… Il est vrai que la communication est très compliquée ces derniers temps, et cela à tous points de vus.