Thierry Trijoulet : “Si les socios pourraient marcher pour un club comme Bordeaux ? Aujourd’hui, dans le modèle français des clubs sportifs, non”

    (Photo by Dave Winter/FEP/Icon Sport)

    Lors d’une interview sur Radio Mérignac, Thierry Trijoulet, premier adjoint à la mairie de Mérignac et conseiller à Bordeaux Métropole, s’est exprimé sur la situation des Girondins de Bordeaux, rétrogradés en National 2, et qui ont perdu leur statut professionnel. On lui a notamment demandé si le modèle de socios pouvait fonctionner au club.

    Si les socios pourraient marcher pour un club comme Bordeaux ? Aujourd’hui, dans le modèle français des clubs sportifs, non. On n’a pas cette culture. même si aujourd’hui on sort des JO avec une population française qui s’est trouvée très supportrice, et on n’a pas à s’en plaindre. Mais si nous avons des groupes d’Ultras dans le bon sens du terme, celui du supporter jusqu’auboutiste qui n’a rien à voir avec le hooliganisme, ça reste quand même encore… Même si on les entend et j’ai toujours défendu leurs engagements pour un football populaire. Malheureusement aujourd’hui, la surface financière des socios… Les socios de Barcelone par exemple, c’est plus de 100 000 personnes qui investissent tous les ans. Demain ça peut, mais aujourd’hui… Cela peut être une partie prenante, comme certains ont avancé, avec des entrepreneurs privés, les collectivités… Leur rôle sera de toute manière limité, au-delà de l’utilisation du stade et de par la réglementation, la loi sur l’investissement des collectivités dans les clubs, de venir au niveau. Donc pourquoi pas mais aujourd’hui on sait aussi que ce n’est pas la solution miracle.”

    Retranscription Girondins4Ever