Bordeaux avait amélioré son dossier, et voudrait l’ouverture d’une procédure devant le CNOSF

    Si cela a fonctionné il y a deux saisons, cela ressemble désormais à une forme d’acharnement. L’image que l’on a c’est cette guillotine qui est censée nous couper la tête, mais qui finalement de l’a pas tranchée entièrement. Ainsi, le bourreau doit finir le travail à la hache. Seulement, celui-ci loupe à son tour… et ainsi de suite. Il reste encore quelque chose de la tête accroché au corps. Pardonnez-nous cette métaphore, mais en termes de douleur (mentale), on n’en est pas loin. On n’a même pas la possibilité de faire notre deuil car le patient bouge encore. Un tout petit peu.

    Visiblement donc, selon L’Equipe, malgré la décision de la DNCG d’appel de confirmer les Girondins de Bordeaux en National 2, les dirigeants bordelais envisagent l’ouverture d’une procédure devant le CNOSF (sous cinq jours). Rappelons que cet organisme n’est absolument pas décisionnaire mais peut proposer une conciliation, et c’est le Comité Exécutif de la Fédération Française de Football (Comex) qui tranchera. Une “cause perdue” selon le quotidien sportif.

    Devant la commission d’appel, Bordeaux s’est cependant présenté avec des améliorations :

    • La gratuité du Matmut Atlantique actée par Bordeaux Métropole
    • La section féminine cédée à Sphera Partners et donc ne coûtant plus rien au Club
    • Le conseil d’administration actant l’abandon en compte courant des 38 millions d’euros de Gérard Lopez (mais contre un retour à meilleure fortune !)
    • La présence du Président du Tribunal de Commerce de Bordeaux qui a assuré que le redressement judiciaire et donc le gel des dettes serait bien sur toute la saison 2024-2025 (au moins)

    Mais alors, qu’est-ce qui cloche ?

    Hier, les dirigeants bordelais et le Tribunal de Commerce attendaient les motivations de la décision négative en appel. Une “possible rupture d’équité” aurait été avancée. Désormais, il n’y a plus grand espoir… D’autant qu’au niveau du sportif, rien n’est prêt, même si le report des premières journées reste évoqué évidemment. Alors, le National 2, ou la liquidation judiciaire… On ne veut pas être défaitiste mais si cela ne fonctionne pas avec le CNOSF et le Comex, l’on se dirige réellement vers la disparition du Club… Même si Sud Ouest précise à juste titre qu’en cas d’échec, il restera encore une option : le référé auprès du tribunal administratif.