Benjamin Gufflet : “Pour le remplacer, j’avais quatre ou cinq solutions, dont celle de Jaroslav Plasil qui me plaisait beaucoup”

    Dans La Nouvelle République, le Président de Châteauroux, Benjamin Gufflet, a réussi, lors des neufs derniers mois, de sauver le club de la faillite, avec notamment un gros travail de restructuration. Comme Gérard Lopez – même si la comparaison ne lui fera peut-être pas plaisir – une de ses mesures, pour ramener un budget de 6,2 M€ à 3,5 M€, a été de fermer le centre de formation.

    « On a d’abord décidé de fermer le centre de formation. Puis on s’est penché sur la restructuration du club. Très clairement, il avait un train de vie trop élevé par rapport à ses moyens réels. Alors, on a baissé la masse salariale de 20%, on a aussi réduit les charges fixes et aujourd’hui, je peux assurer que la Berrichonne a retrouvé de l’oxygène ».

    Et pour continuer le “lien” avec les Girondins de Bordeaux, il choisit un duo que les bordelais connaissent bien, celui de Patrice Lair et Jaroslav Plasil.

    « Mon premier choix était de conserver Antoine Sibierski qui avait assuré le maintien en mai. Malheureusement, il a reçu d’autres propositions, dont celle de Troyes où comme directeur sportif, il aura 80 personnes sous sa responsabilité. On ne faisait pas le poids, mais on est resté en très bons termes. Pour le remplacer, j’ai quatre ou cinq solutions, dont celle de Jaroslav Plasil qui me plaisait beaucoup, mais qui n’a pas encore le diplôme pour entraîner à ce niveau. Quand j’ai compris qu’il avait une bonne connexion avec Patrice Lair, que c’était fluide entre eux, je me suis dit qu’il fallait foncer ! Et en plus, ils sont très complémentaires avec le staff déjà en place. »