Une nouvelle joueuse a quitté les Girondins de Bordeaux, et ce malgré le rachat de la section féminine par un fonds anglais : Camille Lafaix. La désormais ex-bordelaise a signé dans le club écossais des Glasgow Rangers, après une courte expérience en Gironde, qui a suivi du football universitaire aux États-Unis.

« Une chance de gagner des trophées ? Je pense que c’est l’une des principales raisons pour lesquelles je suis venue ici, pour contribuer autant que possible à la conquête du triplé. Je sais à quel point nous étions proches la saison dernière, alors je suis prête à rejoindre le groupe et à aider l’équipe autant que je le peux. Je pense que l’une des premières choses dont Jo [Potter] m’a parlé était les qualifications pour la Ligue des champions. Bien sûr, c’était un signal positif pour moi et le fait de faire partie d’une équipe qui veut se mesurer aux meilleurs d’Europe est très excitant. Au début, j’hésitais à m’éloigner de ma famille, puis lorsque Jo a commencé à me présenter le projet, le professionnalisme du club et l’objectif de remporter le triplé par exemple, ce sont certaines priorités dans ma carrière, alors j’ai pensé que ce serait le meilleur choix pour moi ».

Puis, la milieu de terrain offensive retraça sa carrière.

« J’ai grandi en Californie et j’ai commencé à jouer très jeune. En entrant au lycée, j’ai réalisé que c’était quelque chose que je voulais prendre au sérieux. J’ai pu m’engager dans une université de division 1 à Central Coast, en Californie. J’y ai joué pendant quatre ans, j’ai obtenu ma licence et j’ai décidé que je n’étais pas encore prête à raccrocher les crampons. L’année dernière, j’ai eu la chance de signer mon premier contrat professionnel à Bordeaux, en France. J’y ai joué ma première saison et j’ai décidé de signer ici mon deuxième contrat professionnel. J’ai beaucoup appris, sur le terrain, en dehors du terrain, à l’entraînement, et la vitesse, l’intensité et la puissance des filles sont vraiment au plus haut niveau. La saison dernière a été un grand moment d’apprentissage pour ma carrière. Je pense que le championnat écossais est en pleine expansion et que jouer en France dans l’un des meilleurs championnats d’Europe est une bonne chose. J’espère pouvoir combiner les expériences que j’ai acquises et les utiliser au mieux de mes capacités ».