Maxime Dupuis : « On a la preuve cette fois que les clubs ne sont pas éternels… »
Maxime Dupuis, rédacteur en chef d’Eurosport, s’est exprimé sur la situation de l’Olympique Lyonnais et notamment John Textor. Pour lui, l’actualité de l’OL et ce qui s’y passe ressemble beaucoup aux Girondins de Bordeaux.
« Je ne vois pas où ça va… Enfin, si, j’ai peur de voir où ça va… C’est en tout cas très compliqué à suivre. Pour faire simple, l’OL d’aujourd’hui me fait penser à une gare de triage. Les joueurs arrivent, on regarde ce qu’on en fait, on les redirige… On parle souvent d’un tremplin en France, mais là ce n’est même pas ça, c’est ‘je passe là et hop Botafogo’. Au-delà de la peine que j’ai de certains joueurs qui ne voulaient pas partir, j’ai de la peine pour le football, tout simplement. C’est une espèce de Chelsea, dont on ne voit pas le haut de la pyramide de la multipropriété. J’étais à peu près sûr que l’OL ne serait pas en haut. En fait, je ne sais pas ce qu’il veut, John Textor. C’est terrible… »
« On est quand même dans une période où le football français a beaucoup de mal, où l’un des très grands clubs français est en train de péricliter et de se retrouver en N2… On a la preuve cette fois que les clubs ne sont pas éternels. Quand j’entends qu’il y a du retard pour payer les fournisseurs, cela peut paraitre anecdotique. Mais moi je me dis qu’il y a quelque chose qui ne va pas très bien… Et j’en veux aussi à la DNCG qui ne sait pas mettre un cadre. Ça navigue à vue ».