Diego Lopez : « Je me souviens que dans la cour de récréation, à 8 ans, je cherchais déjà à repérer le meilleur joueur »
Ayant quitté les Girondins de Bordeaux cet été pour le Racing Club de Lens, celui qui était le directeur de la cellule de recrutement, Diego Lopez, monte en grade. En effet, il vient d’être désigné comme directeur sportif du club. Pour le site officiel lensois, il expliqua la manière dont s’est développée sa passion pour le football.
« Quand je pense au passé, tous mes souvenirs sont liés au football, à l’école, dans la rue, avec les amis, avec mes parents… J’ai toujours été un amoureux du football et cette vocation a guidé mon parcours. La passion pour le football, elle ne s’explique pas. Elle se vit. C’est une fierté de travailler aujourd’hui pour un grand club comme le Racing Club de Lens. Je me sens privilégié et prêt à tout donner. Depuis petit, j’ai compris que quand tu travailles avec abnégation, tu es récompensé. Aujourd’hui, je suis heureux car je dédie chaque jour de ma vie à faire quelque chose qui me fait rêver. »
Puis, il expliqua quand il prit la décision de faire du scouting.
« Ma volonté de développer des compétences dans le scouting est forcément liée à ma passion pour le football. Je pense qu’il y a aussi une part qui est innée car je me souviens que dans la cour de récréation, à 8 ans, je cherchais déjà à repérer le meilleur joueur, celui qui marquerait les buts ou celui qui courrait le plus vite. Quand j’étais désigné « capitaine d’équipe », je savais quels coéquipiers choisir en fonction de leurs qualités pour avoir l’équipe la plus complète possible. Au fil des années, j’ai cultivé ma curiosité et mon ouverture d’esprit pour comprendre les différentes cultures. Ce sont des facteurs importants dans le recrutement, il n’y a pas que l’aspect footballistique. Il y a dix ans, j’ai eu l’opportunité de me dédier au scouting. J’ai connu des situations qui m’ont construit, vécu des expériences enrichissantes et franchi plusieurs étapes. Cette nomination en tant que Directeur sportif du RC Lens en est une nouvelle. Je remercie le Président Joseph Oughourlian et le Directeur général Pierre Dréossi pour la confiance qu’ils m’accordent et suis déterminé à prendre les meilleures décisions pour la politique sportive du club […] Mes méthodes de travail ? La première méthode, c’est de travailler avec des personnes passionnées, compétentes et qui attachent beaucoup de respect pour les valeurs du club. Cela peut paraître banal mais c’est essentiel. Au RC Lens, je suis entouré d’équipes qui cumulent ces trois piliers. Le point de départ pour bien travailler, c’est de respecter l’histoire de l’institution que l’on représente. Ensuite, la manière de travailler n’est pas rigide. Il faut s’adapter au modèle du club, aux perspectives et aux objectifs économiques, au niveau sportif, aux ambitions… J’ai eu l’opportunité d’apprendre auprès de références de ce métier durant mon parcours. Je pense qu’il est important de faire confiance à la sensibilité d’un recruteur convaincu mais aussi de s’appuyer sur la data en complément. Le principal, c’est que chacun ait un rôle clairement défini et dans lequel il peut donner le meilleur de lui-même. »
Enfin, il fit un premier bilan depuis son arrivée au RCL.
« Quand tu arrives à Lens, tu te rends vite compte que l’environnement est spécial. Je le savais déjà un peu car j’ai beaucoup suivi la Ligue 1. J’avais aussi eu la chance de mettre les pieds à Bollaert-Delelis, qui fait partie du patrimoine footballistique européen. Une fois que tu travailles pour ce club, c’est décuplé. C’est très familial, l’accueil est formidable et la proximité entre les personnes qui y travaillent est forte. Pour autant, quand tu arrives à Lens, c’est à toi de t’adapter parce que les valeurs sont très claires : « charbonner », faire preuve de collectif et donner le meilleur de soi-même. Durant mon parcours, j’ai toujours travaillé dur et c’est satisfaisant de trouver un endroit où la valeur du travail compte beaucoup. Je me reconnais énormément dans le club. »