Clément Carpentier : « Personne n’a dit que Bordeaux allait rouler sur Châteaubriant. Il n’y a pas de manque d’humilité »
Pour Bordeaux Le Mag, le journaliste France Bleu Gironde, Clément Carpentier, a été questionné sur la saison des Girondins de Bordeaux, et a notamment évoqué les propos de l’entraineur de Châteaubriant, Papy Leye, qui assurait qu’on avait pris son équipe de haut avant de la rencontrer. Chose qui ne fut absolument pas le cas, et de la part de personne d’ailleurs.
« Je commence à en avoir un petit peu marre d’entendre ce discours, ‘on est Bordeaux, ça va passer, on ne peut pas descendre’. Les gens du club n’ont absolument pas ce genre de discours et c’est, au contraire, les entraineurs adverses et clubs adverses qui montent tout un truc, et qui s’en servent pour jouer là-dessus vis-à-vis de leurs propres joueurs… Quand j’entends l’entraineur de Châteaubriant qui explique que toute la semaine on a dit qu’ils allaient se faire rouler dessus, que Bordeaux leur était supérieur… Un discours un peu de vieux gaulois… Mais en fait, pas du tout, personne n’a dit que Bordeaux allait rouler sur Châteaubriant, que Bordeaux allait faire ceci, cela… A un moment donné, ce discours-là on l’a entendu pendant un certain temps notamment quand on est en Ligue 1, un peu en Ligue 2… Mais je n’ai pas l’impression aujourd’hui qu’on a un club qui manque d’humilité ou quoi que ce soit. Oui, dès que Bruno Irles dit qu’il pense à la Coupe d’Europe, les gens rebondissent dessus, mais en fait il dit ça au cours d’une interview, et c’est ‘pourquoi pas un jour’, parce que oui, quand même, on est les Girondins de Bordeaux, on a six titres de Champion de France, on a fait un quart de finale de Ligue des Champions, etc… Forcément, le but, à très long terme, c’est de retrouver la Coupe d’Europe, mais à aucun moment il dit que Bordeaux va rouler et écraser tout le monde… Il n’y a pas de manque d’humilité. Je trouve qu’il y a donc de la manipulation de la part des coaches et équipes adverses. Aujourd’hui, j’ai l’impression d’avoir des joueurs qui sont conscients d’où ils sont, d’avoir aussi un club – à part peut-être Gérard Lopez qui vit sur Mars – qui sait où il est, et d’où il doit repartir. Non, je n’ai pas trop l’impression que c’est encore le discours à Bordeaux, même si ça a pu l’être sur les précédentes années ».