L’élu de la Métropole, Nicolas Florian, a expliqué que son groupe à la Métropole avait voté pour la délibération concernant les loyers du Matmut Atlantique pour les Girondins de Bordeaux, tout en assurant que les leçons du passé étaient retenues pour le futur.

« Le groupe vote bien évidemment cette délibération. Il y a une émotion autour de la situation des Girondins de Bordeaux, et cela perdure car nous sommes dans une angoisse, une anxiété, sur le devenir qui n’est pas stabilisé totalement, du club. N’oublions pas non plus que si nous en sommes là, c’est aussi parce qu’au niveau sportif on n’a pas rempli tous les objectifs assignés à cette équipe. Il y a une vraie anxiété pour l’avenir, et quand on parle de projection, ne commettons pas les mêmes erreurs qui ont pu être commises depuis quelques années ».

D’ailleurs, le monde politique dans sa globalité a des responsabilités pour lui sur ce qui arrive au FCGB.

« Un attentisme des pouvoirs publics, un manque d’anticipation… Cela fait depuis 2021 qu’on sait que la situation est précaire. Politique aussi, pour mettre le propriétaire du club devant une forme de responsabilité. Sa responsabilité. On n’a jamais eu d’échanges, profonds, directs, avec le propriétaire, pour connaitre ses intentions sur la durée, sa capitalisation immédiate, bref, ce qu’il veut faire du club. C’est une défaillance et même une faute que d’avoir attendu si longtemps pour se préoccuper politiquement de ce dossier. Là, il y a une fuite de responsabilités, et il ne faut plus que ça se produise ».

Il n’oublia pas de mentionner, lui, le « descendant » d’Alain Juppé, que ce stade Matmut Atlantique avait quelque part sauvé le FCGB au niveau du redressement judiciaire.

« Ensuite, la démonstration est faite que c’est en partie grâce au stade qu’on va sauver les Girondins. Tout le délire qui nous a été présenté sur l’inutilité du stade, le coût économique, au final, la réalité, c’est grâce au stade qu’on sauve les Girondins de Bordeaux. C’était la seule condition émise par le Tribunal de Commerce qui liait sur le plan des recettes une activité au Matmut. C’est une réalité ».

Puis, comme souvent, il n’omit pas d’envoyer une petite pique à Pierre Hurmic.

« Enfin, on n’a pas de leçons à recevoir de gens qui ont mené les affaires comme cet été. Entre un jour je suis avec les supporters, un autre avec le Président, et le troisième je ne sais où, on n’a pas de leçon à recevoir des uns et des autres sur ce dossier ».

Retranscription Girondins4Ever