Aujourd’hui c’est l’anniversaire d’un ancien joueur passé par les Girondins de Bordeaux : Christophe Sanchez. Christophe célèbre ses 52 ans. L’occasion de retracer son parcours au club. Il est actuellement entraîneur des gardiens sans club. A noter que Giuseppe Verk et Luis Carniglia auraient fêté leurs anniversaires.

Christophe Sanchez

 

• Christophe Sanchez, avant-centre, au club entre 1999 et 2003, 52 matchs et 4 buts 

Formé au Montpellier HSC, Christophe Sanchez se bâtit une belle réputation de buteur dans l’Hérault. 3ème meilleur buteur de l’histoire de la Paillade, il signa en 1998 au FC Bologne. Mais il se rompit les ligaments croisés du genou dès le début de la préparation estivale. Pas idéal pour commencer une expérience à l’étranger. Il ne parvint jamais à trouver du temps de jeu en Italie.

Aussi, en octobre 1999, il rejoignit les Girondins de Bordeaux, récents champions de France. Doublure de Wiltord et Laslandes, il ne joua que quelques matches. En août 2000, courtisé par l’ancien entraîneur montpelliérain Robert Nouzaret, il fut prêté à Saint-Etienne où il retrouva du temps de jeu (27 matches – 3 buts).

Au terme de la saison, il revint en Gironde et profita du départ de Christian et de la blessure de Dugarry pour jouer davantage. Il participa quelques minutes à la victoire en Coupe de la Ligue 2002. Il fut quasi transparent lors des premiers mois de la saison 2002-2003. Aussi, pour trouver une solution à une situation de blocage au sein du club bordelais, il accepta de retourner en Série A, à Venise à la fin du mercato hivernal.

Libre de tout contrat en juillet 2003, il ne trouva pas de nouveau club et se résigna six mois plus tard à rejoindre le FC Sète où il termina sa carrière en juin 2004. Des problèmes récurrents au genou expliquèrent cette retraite prématurée, à près de 32 ans.

« Meilleur remplaçant »

Lors de la cérémonie des Oscars UNFP en 2002, Christophe Sanchez se vit attribuer par le comique Philippe Guillard le trophée du meilleur remplaçant. Cela reflétait bien son apport durant la saison 2001-2002…

Durant l’été 2002, désireux de changer de club, il ne pensait pouvoir trouver une porte de sortie. Des contacts très poussés avec Montpellier, son club formateur, furent même évoqués. Finalement, il demeura en Gironde où, pour sa dernière saison sous le maillot marine et blanc, il fut barré par Pauleta, Darcheville, Feindouno, Savio et Dugarry. Excusez du peu…

Giuseppe Verk

 

• Giuseppe Verk 04/10/1910-02/03/1994, milieu droit, au club entre 1937 et 1939, 43 matchs et 2 buts 

Italien naturalisé Français, Giuseppe Verk porta les couleurs de l’Austria, de Nîmes et de Béziers avant de revêtir le maillot des Girondins de Bordeaux, sous contrat amateur.

Très solide, il faisait montre de beaucoup d’activité à son poste d’inter droit. Il quitta Bordeaux en 1942 pour revenir à Béziers.

Luis Carniglia

• Luis Carniglia 04/10/1917-22/06/2001, entraîneur, au club entre 1978 et 1980, 54 matchs 

Attaquant argentin débutant à Boca Juniors, Luis Carniglia fut le bourreau des Girondins en finale de la Coupe de France 1952 avec l’OGC Nice, inscrivant notamment un but condamnant le club marine et blanc.

Devenu entraîneur, il dirigea des clubs de renom comme le Real Madrid (vainqueur de la C1 en 1958 et en 1959), l’AS Roma, le Milan AC ou la Juventus.

Retourné dans son pays natal, il traversa à nouveau l’Atlantique en juillet 1978 quand Claude Bez, nouveau président des Girondins de Bordeaux, éconduit par Rijvers, Kramers et Herrera, l’attira dans ses filets, à dix jours de la reprise du championnat. La première saison de ce grand entraîneur se révéla prometteuse, ponctuée par une 7ème place et des victoires de prestige à Saint-Etienne ou au PSG. Après un recrutement fourni et de qualité (Gemmrich, Fernandez, Lacombe, Sahnoun, Soler,…), les débuts de la saison 1979-1980 furent plus délicats. La cohésion tarda à être trouvée et une distance se créa entre Carniglia et son groupe. Ses méthodes d’entraînement d’une autre époque furent notamment décriées. Il reste néanmoins comme l’entraîneur qui confia le brassard de capitaine à Alain Giresse.

En octobre 1979, Bordeaux pointait à une affligeante 17ème place quand l’Argentin rendit son tablier et quitta avec pertes et fracas la Gironde. La raison officielle de sa démission fut l’écœurement ressenti par « Don Luis » à la suite de la lutte menée par l’UNECATEF (syndicat des entraîneurs) pour l’empêcher d’exercer en France… En effet, il n’apprécia pas de recevoir la visite d’un huissier à son domicile, le sommant de montrer un diplôme. Mais sa santé n’était également pas des meilleures puisqu’il souffrait d’un ulcère à l’estomac. Enfin, ses relations avec ses joueurs étaient devenues très compliquées…

Il fut remplacé par Bernard Michelena, qui assura l’intérim avant l’arrivée de Raymond Goethals. Il retourna ensuite en Argentine sans réclamer de quelconques indemnités…