Luc Dayan : « Tant qu’il y aura Gérard Lopez, elles n’iront pas plus loin »
Dans Football Magazine, Luc Dayan, a confirmé la maxime comme quoi « les grands clubs ne meurent jamais ». Encore moins lorsqu’ils sont dans de grandes agglomérations.
« Le défi est plus difficile dans des petites villes en crise économique comme Sedan qui ne bénéficie pas d’un bassin démographique important. Je suis plus optimiste pour l’avenir des Girondins de Bordeaux où en théorie il y a tout pour relancer la machine, mais à condition que l’actionnaire laisse sa place ».
Celui qui est un spécialiste des restructurations et ventes de clubs, assure que plusieurs personnes sont intéressées par les Girondins, mais que tant qu’il y aura Gérard Lopez, elles n’iront pas plus loin.
« Je connais pas mal de personnes, anciens joueurs du club et entrepreneurs locaux, qui ont envie de revenir et sont même prêts à prendre des risques financiers. Mais tant qu’il y a Lopez, ils ne bougeront pas […] Contrairement à de vraies villes de foot comme Lens ou Saint-Etienne, où la survie du club a quelque chose de vital, à Lens par exemple le Crédit Agricole s’est senti obligé de mettre de l’argent dans le club. Bordeaux est une ville bourgeoise où les gens ont d’autres centres d’intérêt. La remontée peut donc prendre beaucoup plus de temps avant qu’il existe une osmose entre un propriétaire qui a montré son incompétence et l’environnement ».