Jimmy Bourlieux : « Si c’est pour avoir un conseil d’administration dirigé par Gérard Lopez, ça ne sert strictement à rien. Ce Monsieur doit partir »
Sur Radio Mérignac, le responsable du Rassemblement national de Gironde, Jimmy Bourlieux, s’est exprimé sur le président et propriétaire des Girondins de Bordeaux, Gérard Lopez.
« Pour moi, il doit partir, il doit partir très vite, parce que ce type est soit un incompétent, soit un escroc, et peut-être même les deux. Partout où il est passé, il a prouvé qu’il ne savait rien faire, que ce soit dans la Formule 1, au LOSC, ou d’autres. Ce Monsieur doit partir. L’enjeu est de trouver un repreneur, un repreneur efficace, un repreneur avec des reins solides, qui sera mettre en œuvre l’identité des Girondins, et lui redonner de l’ambition pour retourner très rapidement dans le monde professionnel ».
Et quel est son avis sur la demande de Christine Bost, à savoir une place pour la métropole au conseil d’administration
« Qu’on soit au conseil d’administration, pourquoi pas, mais le sujet fondamental c’est qui dirige le conseil d’administration. Encore une fois, si c’est pour avoir un conseil d’administration dirigé par Gérard Lopez, ça ne sert strictement à rien. Ce Monsieur doit partir, doit partir très vite, et le vrai sujet est de retrouver un repreneur crédible, en évitant un certain nombre de dérives qu’on constate maintenant dans le foot, c’est-à-dire la multipropriété, des propriétaires issus de fonds d’investissement… Je pense que c’est dangereux à la fois pour les ambitions des clubs dans les deux cas, avec aussi les fonds d’investissement qui ne misent que sur la rentabilité, c’est-à-dire le trading et le mercato… Je pense que ce n’est pas un modèle qui soit très rassurant pour le foot français et les Girondins de Bordeaux de manière générale. Soyons vigilants sur les intentions du repreneur, que ce soit véritablement un amoureux de foot, c’est ce dont on a besoin. C’est aussi le rôle des collectivités de faire attention à ce point-là parce que l’erreur fondamentale c’est que quand Gérard Lopez a acheté le club, personne n’ait dit ‘ce monsieur est dangereux pour les Girondins et va les mettre dans la faillite’. Là était l’erreur de la Métropole. On doit tirer de chaque erreur des leçons pour éviter de les reproduire dans le futur ».