François Grenet : « Ceux qui font le football, ce sont les clubs amateurs »
Pour Aqui Télé, l’ancien latéral des Girondins de Bordeaux, François Grenet, candidat à la présidence de la Ligue Nouvelle Aquitaine, a insisté sur le fait que ce soit logique que ce soit les 1300 clubs de Nouvelle Aquitaine, par leurs présidents, qui votent pour le nouveau président de la Ligue.
« Je trouve ça tellement logique, car ce sont eux qui font le football au final. Les instances sont là pour les accompagner, les aider à se structurer et se développer au mieux, organiser les compétitions… Mais qui fait le football ? Ce sont les clubs ! ».
Puis, l’ancien bordelais répondit à la question de savoir si c’était un atout pour lui d’avoir été un joueur professionnel et aux Girondins notamment.
« Oui, j’ai 13 années de football professionnel, mais il y a tout ce qu’il y a eu avant… Si c’est un plus ou un avantage ? Je n’en sais rien et franchement, je ne me pose pas cette question-là. En termes de notoriété c’est sûr. Le parcours que j’ai eu fait que… Mais après, le foot amateur et le foot pro, ce n’est pas la même chose. Ça n’a rien à voir. Par contre, j’ai pour habitude quand je m’engage de m’engager à fond, et quand j’ai eu le plaisir de l’intégrer en tant que prestataire de service chargé de mission la Ligue, je me suis intéressé à son fonctionnement. C’est un fonctionnement particulier, un mix de PME et d’associatif. J’ai eu la chance, surtout, dans cette période, de faire ce que je suis en train de faire dans le cadre de la campagne électorale, d’aller dans les territoires, de faire le tour de la région à travers des tournées organisées dans les Districts. En fait, la réalité est là. Ceux qui font le football, ce sont les clubs (amateurs). Ce n’est pas le même football en Creuse que dans les Pyrénées Atlantique, en Charente ou en Corrèze, en Haute-Vienne. Il y a une statistique qui est fondamentale pour donner la cartographie de notre football régional. Sur 1300 clubs, il y en a plus de 700, plus de la moitié, qui ont moins de 100 licenciés. Tout est dit. Cela veut dire qu’il y a un football de grandes villes, de villes importantes, qui refusent des clubs pour caricaturer. Et il y a ce football rural, de territoire, qui souffre énormément, qui est obligé de passer par des ententes et des groupements pour survivre. C’est la majorité de notre football, donc il faut considérer tout le monde, mais il y en a qui ont plus besoin que d’autres ».