Benoit Costil : « J’aurais dû quitter Rennes mais pour l’étranger, et ne pas rester en France »
Sur beIN Sports, l’ancien gardien des Girondins de Bordeaux, Benoit Costil, est revenu sur son passage au Stade Rennais, mais aussi sa signature au FCGB.
« C’est un coup de foudre. Le challenge était difficile, je venais de Ligue 2, et le club sortait de trois années avec Nicolas Douchez qui avait performé au club, qui était transféré au PSG. Le club voulait au départ David Ospina ou Stéphane Ruffier, sauf qu’ils étaient beaucoup plus chers que moi. Christophe Revel met son poste en jeu, avec l’appui de Charles Biétry. Christophe a le courage d’appuyer ma position. Christophe a mis son poste en jeu et Pierre Dréossi lui a dit ‘si ça ne se passe pas bien avec ton gardien, il saute, mais toi aussi’ (sourire). A partir de là, il y a eu une connexion avec le club, les supporters, la ville… Les gens le prendront comme ils veulent, maintenant je m’en moque, mais au Stade Rennais, j’étais un citoyen rennais. J’étais un joueur de foot, mais j’étais un citoyen rennais. Les gens pouvaient me voir boire un café le midi, boire une petite bière en fin d’après-midi. Mais en même temps, je bossais beaucoup, j’étais en général plutôt pas mal sur le terrain J’ai passé six années exceptionnelles qui auraient pu ne jamais s’arrêter. Mais ça s’est arrêté. Oui, ça a été dur de quitter Rennes oui, mais j’avais donné ma parole à Bordeaux. J’ai tenu ma parole. Mais c’est vrai que c’était un déchirement. Ça a été dur. Je pense qu’avec le recul, en quittant Rennes… J’aurais dû quitter Rennes mais pour l’étranger, et ne pas rester en France ».
D’ailleurs, il regretta déjà d’avoir quitté la Bretagne quelques minutes après son dernier match.
« En sortant du stade, je pars avec un pote, et je lui dis ‘mais pourquoi je pars ?’. En fait, j’avais déjà envie de revenir… Ça aurait pu se faire, et ça ne s’est pas fait. J’ai mis du temps à digérer mon départ et c’est vrai qu’après, en arrivant dans le nouveau club où je suis arrivé, ça a été un peu particulier dès le début ».