Geoffrey Marie-Louise (Blois), le garde du corps d’Andy Carroll

    Photo Pierrick Chassine

    Le plan de Blois était simple : embêter un maximum Andy Carroll et l’empêcher de jouer en point d’appui, de dévier des ballons. Il faut dire que la « dépendance » des Girondins de Bordeaux à son attaquant saute aux yeux, même si cela n’a pas empêché l’attaquant anglais d’à nouveau marquer.

    Pour le gêner, un homme avait pour tâche de le suivre partout, que ce soit dans la surface ou quand il redescendait beaucoup plus bas, le défenseur Geoffrey Marie-Louise. Un garde du corps même, pour La Nouvelle République.

    Le défenseur blésois est revenu sur sa mission d’embêter le bordelais.

    « Je pense avoir fait le job, je suis content. Ce n’est pas évident. Par rapport aux autres attaquants du championnat, son physique est très imposant. Il n’est pas rapide mais il est intelligent dans son placement. Pour moi, c’est collectivement un match référence au niveau défensif car on n’a presque rien concédé à part le but. Même quand ce ne sera plus Bordeaux en face, il faudra conserver ce niveau d’intensité dans les duels et dans la concentration. On est content mais un peu frustré car ils marquent sur leur seule occasion. Pierrick (Mouniama) essaie de dégager mais rate le ballon à cause d’un faux rebond et du terrain. Cela se paie cash derrière ».

    Sur le plan de jeu, celui de contrecarrer Andy Carroll, l’entraineur Cédric Hengbart ajoute :

    « J’avais imaginé cette prise en stricte individuelle depuis deux semaines en voyant leurs matchs. Geoffrey était dans le dur depuis quelque temps et je savais bien qu’il allait apprécier ».

    Photo Pierrick Chassine