Laurent Brun : « Ce staff et ces joueurs ont redonné un peu de joie, de fierté, et beaucoup d’honneur au peuple bordelais et aux couleurs du club »
Pour Bordeaux Le Mag, le journaliste Laurent Brun, a fait un premier bilan de la saison des Girondins de Bordeaux, du moins de la mi-saison des bordelais.
« Pour une équipe qui a été construite – et ce n’est pas du tout péjoratif – de briques et de brocs, avec des gens de qualité, que ce soit sur le terrain ou dans la zone technique, c’est bien. Ce serait bien s’il y avait deux montées, et il n’y en aura qu’une… Saint-Malo est taillé pour, c’est un club qui travaille bien depuis des années, qui est structuré pour. Ils ne perdent pas beaucoup de points en route. Les Girondins vont bénéficier d’une semaine de repos et ça va leur faire du bien, mais on sent quand même que l’alchimie est en train de prendre. Il ne faut pas s’enflammer mais même Sampaoli a dit que c’était pas une équipe de quatrième division. Il ne l’a pas dit que par gentillesse, il n’y a pas d’affectif spécial entre Sampaoli et Bordeaux… Il le pense. Les entraineurs des autres équipes de National 2 le disent également. Ça prend. Il y a encore beaucoup de travail, tout n’est pas encore rodé comme il faudrait, mais franchement, vu comme cette équipe ainsi que la réserve ont été constituées… C’est vraiment un groupe, même si certains se détachent. C’est beau d’avoir pu travailler comme ça. Il y a un discours fédérateur, qu’il soit sportif ou humain. Bruno Irles est très apprécié. Il a un discours très clair, un management qui est plutôt bon. Il y a aussi John Williams qui a un grand rôle dans la construction de cet effectif. C’est bien, c’est sérieux. Il n’y a pas de quoi s’enflammer, mais il y a quand même de quoi retrouver un peu le sourire parce que ce staff et ces joueurs ont redonné un peu de joie, de fierté, et beaucoup d’honneur au peuple bordelais et aux couleurs du club. Après, on sait qu’il y a encore administrativement et financièrement des choses qui peuvent se jouer, notamment en janvier. C’est toujours l’épée de Damoclès au-dessus de la tête, mais sportivement c’est vraiment pas mal ».